Lo Que Dice La Boca de Sombra

LO QUE DICE LA BOCA DE SOMBRA VICTOR HUGO Y EL ESPIRITISMO XXVI CE QUE DIT LA BOUCHE D’OMBRE LO QUE DICE LA BOCA DE SOM

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LO QUE DICE LA BOCA DE SOMBRA VICTOR HUGO Y EL ESPIRITISMO

XXVI CE QUE DIT LA BOUCHE D’OMBRE LO QUE DICE LA BOCA DE SOMBRA L’HOMME en songeant descend au gouffre universel.

El HOMBRE, al pensar, desciende al abismo universal.

J’errais près du dolmen qui domine Rozel,

Erraba cerca del dolmen que domina Rozel,

À l’endroit où le cap se prolonge en presqu’île.

donde el cabo se prolonga hacía la península.

Le spectre m’attendait ; l’être sombre et tranquille Me prit par les cheveux dans sa main qui grandit,

El espectro me esperaba; ser sombrio y tranquilo Me tomó de los cabellos con su creciente mano,

M’emporta sur le haut du rocher, et me dit :

Me llevó a la cima de una roca y me dijo:

*

*

Sache que tout connaît sa loi, son but, sa Debes saber que todo conoce su ley, su route ; propósito, su ruta; Que, de l’astre au ciron, l’immensité s’écoute ; Que del astro al ácaro, la inmensidad se escucha; Que tout a conscience en la création ; Que todo es consciente en la creación; Et l’oreille pourrait avoir sa vision, Y el oído podría tener su visión, Car les choses et l’être ont un grand dialogue. Porque las cosas y el ser tienen un gran diálogo. Tout parle, l’air qui passe et l’alcyon qui vogue, Le brin d’herbe, la fleur, le germe, l’élément. T’imaginais-tu donc l’univers autrement ?

Todo habla, el aire que pasa y el alcyon que planea por el cielo, La brizna de hierba, la flor, el germen, el elemento. ¿Te imaginas el universo de manera diferente?

Crois-tu que Dieu, par qui la forme sort du nombre, Aurait fait à jamais sonner la forêt sombre,

¿Crees que Dios, por quien la forma se determina en el número, Habría hecho jamás sonar el bosque oscuro,

L’orage, le torrent roulant de noirs limons, Le rocher dans les flots, la bête dans les monts, La mouche, le buisson, la ronce où croît la mûre, Et qu’il n’aurait rien mis dans l’éternel murmure ?

la tormenta, el torrente de limos negros, la roca en las olas, la bestia en las montañas,

Crois-tu que l’eau du fleuve et les arbres des bois, S’ils n’avaient rien à dire, élèveraient la voix ?

¿Crees que el agua del río y los árboles del bosque, si no tenían nada que decir, levantarían la voz? ¿Tomas al viento de los mares por un flautista?

Prends-tu le vent des mers pour un joueur de flûte ?

la mosca, el arbusto, la zarza donde crece la mora, ¿Y que no habría puesto nada en el eterno murmullo?

Crois-tu que l’océan, qui se gonfle et qui lutte, Serait content d’ouvrir sa gueule jour et nuit Pour souffler dans le vide une vapeur de bruit, Et qu’il voudrait rugir, sous l’ouragan qui vole, Si son rugissement n’était une parole ?

¿Crees que el océano, que se hincha y lucha, estaría feliz de abrir su boca día y noche para soplar al vacío un vapor de ruido

Crois-tu que le tombeau, d’herbe et de nuit vêtu, Ne soit rien qu’un silence ? et te figures-tu

¿Crees que la tumba, la hierba y la noche se vistieron, para ser nada más que un silencio? y te imaginas que la profunda creación, que compone su rumor de los escalofríos del lirio y la rosa, del rayo, de las olas, de las respiraciones del cielo azul, ¿no sabe lo que le dice cuando le habla a Dios?

Que la création profonde, qui compose Sa rumeur des frissons du lys et de la rose, De la foudre, des flots, des souffles du ciel bleu, Ne sait ce qu’elle dit quand elle parle à Dieu ?

y que le gustaría rugir, bajo el huracán que vuela, si su rugido no fuera una palabra?

Crois-tu qu’elle ne soit qu’une langue épaissie? Crois-tu que la nature énorme balbutie, Et que Dieu se serait, dans son immensité, Donné pour tout plaisir, pendant l’éternité, D’entendre bégayer une sourde-muette ?

¿Crees que es solo una lengua engrosada?

Non, l’abîme est un prêtre et l’ombre est un poëte ;

No, el abismo es un sacerdote y la sombra es un poeta;

Non, tout est une voix et tout est un parfum ;

No, todo es una voz y todo es un perfume;

Tout dit dans l’infini quelque chose à quelqu’un ;

Todo dice en el infinito algo a alguien;

¿Crees que la naturaleza enorme balbucea y que Dios tendría, en su inmensidad, por todo placer, el escuchar tartamudear un sordomudo durante la eternidad?

Une pensée emplit le tumulte superbe. Dieu n’a pas fait un bruit sans y mêler le verbe. Tout, comme toi, gémit ou chante comme moi ; Tout parle. Et maintenant, homme, sais-tu pourquoi Tout parle ? Écoute bien. C’est que vents, ondes, flammes Arbres, roseaux, rochers, tout vit ! Tout est plein d’âmes.

Un pensamiento llena el magnífico tumulto. Dios no hizo ningún sonido sin mezclar la palabra. Todo, como usted, gime o canta como yo; Todo habla. Y ahora, hombre, ¿sabes por qué todo habla? Escucha bien. Y es que los vientos, las olas, las llamas los árboles, las cañas, las rocas, ¡todo vive! Todo está lleno de almas.

Mais comment ? Oh ! voilà le mystère inouï.

¿Pero cómo ? Oh! es el inaudito misterio

Puisque tu ne t’es pas en route évanoui, Causons.

Como no te has desvanecido, charlemos.

*

*

Dieu n’a créé que l’être impondérable. Il le fit radieux, beau, candide, adorable, Mais imparfait ; sans quoi, sur la même hauteur, La créature étant égale au créateur,

Dios creó solo el ser imponderable. Lo hizo radiante, guapo, sincero, adorable, mas imperfecto; de lo contrario, a la misma altura, la criatura sería igual a su creador,

Cette perfection, dans l’infini perdue, Se serait avec Dieu mêlée et confondue,

Esta perfección en el infinito perdido, se mezclaría y confundiría con Dios,

Et la création, à force de clarté, En lui serait rentrée et n’aurait pas été.

Y la creación, a fuerza de claridad, habría vuelto sobre sí y nada existiría.

La création sainte où rêve le prophète, Pour être, ô profondeur ! devait être imparfaite.

La santa creación donde sueña el profeta ¡para ser profunda! tenía que ser imperfecta

Donc, Dieu fit l’univers, l’univers fit le mal.

Entonces, Dios hizo el universo y el universo hizo el mal.

L’être créé, paré du rayon baptismal,

El ser creado, adornado con el rayo bautismal, en tiempos de los que solo preservamos la memoria, flotando de esplendor con alas de gloria;

En des temps dont nous seuls conservons la mémoire, Planait dans la splendeur sur des ailes de gloire ; Tout était chant, encens, flamme,

era todo canto, incienso, llama, deslumbrante;

éblouissement ; L’être errait, aile d’or, dans un rayon charmant, Et de tous les parfums tour à tour était l’hôte ;

Vagaba con ala de oro en un rayo encantador,

Tout nageait, tout volait.

Todo nadaba, todo volaba.

Or, la première faute Fut le premier poids. Dieu sentit une douleur. Le poids prit une forme, et, comme l’oiseleur Fuit emportant l’oiseau qui frissonne et qui lutte,

Pero la primera falla Fue el primer peso. Dios sintió un dolor. El peso tomó una forma y, como el cazador de aves huyó con el pájaro que tiembla y lucha,

Il tomba, traînant l’ange éperdu dans sa chute. Le mal était fait. Puis, tout alla s’aggravant ;

Cayó, arrastrando al angustiado ángel en su caída. El daño ya estaba hecho. Entonces todo se agravó;

Et l’éther devint l’air, et l’air devint le vent ;

Y el éter se convirtió en el aire, y el aire se convirtió en el viento;

L’ange devint l’esprit, et l’esprit devint l’homme.

El ángel devino en el espíritu, y el espíritu devino en el hombre.

L’âme tomba, des maux multipliant la somme, Dans la brute, dans l’arbre, et même, audessous d’eux, Dans le caillou pensif, cet aveugle hideux. Être vils qu’à regret les anges énumèrent !

El alma cayó, los males se multiplicaron, En lo bruto, en el árbol, e incluso, debajo de ellos, En la piedra pensativa, este horrible ciego. ¡Ser vil que tristemente es uno de los ángeles!

Et de tous ces amas des globes se formèrent,

Y de todos estos grupos de globos se formaron, Y detrás de estos bloques nació la noche oscura. El mal es la materia. Árbol negro, fruta fatal.

Et derrière ces blocs naquit la sombre nuit. Le mal, c’est la matière. Arbre noir, fatal fruit. *

Y era el anfitrión de todos los perfumes;

*

Ne réfléchis-tu pas lorsque tu vois ton ombre ¿No piensas cuando ves tu sombra? ? Cette forme de toi, rampante, horrible, Esta forma de ti, reptante, horrible, oscura, sombre,

Qui liée à tes pas comme un spectre vivant, Va tantôt en arrière et tantôt en avant,

Quién se vinculó a tus pasos como un espectro viviente,

Qui se mêle à la nuit, sa grande soeur funeste,

Vuelve a veces de ida y a veces de vuelta,

Et qui contre le jour, noire et dure, proteste,

Quién se mezcla con la noche, su hermana mayor, y quién contra el día, negro y duro, protesta,

D’où vient-elle ? De toi, de ta chair, du limon

¿De donde viene ella ? De ti, de tu carne, del limo

Dont l’esprit se revêt en devenant démon ;

Cuyo espíritu se viste convirtiéndose en un demonio;

De ce corps qui, créé par ta faute première, Ayant rejeté Dieu, résiste à la lumière ;

De este cuerpo que, creado por tu primera falla, habiendo rechazado a Dios, resiste la luz;

De ta matière, hélas ! de ton iniquité.

De tu materia, ¡ay! de tu iniquidad

Cette ombre dit : — Je suis l’être d’infirmité ;

Esta sombra dice: “Yo soy el ser de la enfermedad;

Je suis tombé déjà ; je puis tomber encore. —

Ya caí; puedo caer de nuevo. -

L’ange laisse passer à travers lui l’aurore ;

El ángel deja pasar el alba a través de si;

Nul simulacre obscur ne suit l’être aromal ;

Ningún simulacro oscuro sigue al ser aromático;

Homme, tout ce qui fait de l’ombre a fait le Hombre, todo lo que hace sombra ha hecho mal. mal. * Maintenant, c’est ici le rocher fatidique, Et je vais t’expliquer tout ce que je t’indique ; Je vais t’emplir les yeux de nuit et de lueurs. Prépare-toi, front triste, aux funèbres sueurs. Le vent d’en haut sur moi passe, et, ce qu’il m’arrache, Je te le jette ; prends, et vois.

* Ahora, aquí está la roca fatídica, Y te explicaré todo lo que te indico; Voy a llenar tus ojos de noche y de luz. Prepárate, triste ceja, para sudores fúnebres. El viento de arriba sobre mí pasa, y, lo que me desgarra, Te lo tiro; tomalo y observa.

Et, d’abord, sache Y, por principio, conoce Que le monde où tu vis est un monde Que el mundo en el que vives es un mundo effrayant aterrador

Devant qui le songeur, sous l’infini ployant, Lève les bras au ciel et recule terrible.

ante quien el soñador, bajo la inflexión infinita, levanta los brazos al cielo y recula terrible.

Ton soleil est lugubre et ta terre est horrible.

Tu sol es sombrío y tu tierra es horrible.

Vous habitez le seuil du monde châtiment. Mais vous n’êtes pas hors de Dieu complétement ; Dieu, soleil dans l’azur, dans la cendre étincelle, N’est hors de rien, étant la fin universelle ;

Habitas en el umbral del castigo mundial. mas no estás completamente fuera de Dios;

L’éclair est son regard, autant que le rayon ;

el relámpago es su mirada, tanto como el rayo; y todo, incluso el mal, es su creación, porque al interior de la máscara se encuentra la figura.

Et tout, même le mal, est la création, Car le dedans du masque est encor la figure.

Dios, sol en azul, en la ceniza centellea, es de la nada siendo el fin universal;

— Ô sombre aile invisible à l’immense envergure ! Esprit ! esprit ! esprit ! m’écriai-je éperdu.

— ¡Oscura ala invisible de inmensa envergadura! ¡Espíritu! ¡espíritu! ¡espíritu! Lloré angustiado.

Le spectre poursuivit sans m’avoir entendu :

El espectro prosiguió sin entenderme:

*

*

Faisons un pas de plus dans ces choses Avancemos un paso más en estas cosas profondes. profundas. Homme, tu veux, tu fais, tu construis et tu fondes, Et tu dis : — Je suis seul, car je suis le penseur. L’univers n’a que moi dans sa morne épaisseur.

Hombre, quieres, haces, construyes y te fundes, y dices: - Estoy solo, porque soy el pensador.

En deçà, c’est la nuit ; au-delà, c’est le rêve.

A continuación, es de noche; más allá de eso, es el sueño. Lo ideal es un ojo que la ciencia rompe. Yo soy el final y la cumbre.

L’idéal est un oeil que la science crève. C’est moi qui suis la fin et qui suis le sommet.

El universo solo me tiene en su grosor lúgubre.

—Voyons ; observes-tu le boeuf qui se —Veamos; ¿Ves al toro someterse? soumet ? Écoutes-tu le bruit de ton pas sur les marbres ¿Escuchas el sonido de tus pasos en los ? mármoles?

Interroges-tu l’onde ? et, quand tu vois des arbres, Parles-tu quelquefois à ces religieux ?

¿Interrogas sobre la ola? y, cuando ves árboles, ¿Hablas a veces a estos religiosos?

Comme sur le versant d’un mont prodigieux,

Como en la ladera de una montaña prodigiosa, Vaste mêlée aux bruits confus, du fond de vasto se mezcló con ruidos confusos, desde l’ombre, las profundidades de la sombra, Tu vois monter à toi la création sombre. Ves crecer hacia ti la creación oscura. Le rocher est plus loin, l’animal est plus près. La roca está más lejos, el animal está más cerca. Comme le faîte altier et vivant, tu parais !

¡Apareces como la cresta altiva y viviente!

Mais, dis, crois-tu que l’être illogique nous trompe ? L’échelle que tu vois, crois-tu qu’elle se rompe ? Crois-tu, toi dont les sens d’en haut sont éclairés, Que la création qui, lente et par degrés,

Mas dime, ¿crees que el ser ilógico nos engaña? La escalera que ves, ¿crees que se rompe?

Crois-tu que cette vie énorme, remplissant De souffles le feuillage et de lueurs la tête, Qui va du roc à l’arbre et de l’arbre à la bête, Et de la pierre à toi monte insensiblement, S’arrête sur l’abîme à l’homme, escarpement ?

¿Crees que esta enorme vida repleta de espiraciones de follaje y resplandores en la cabeza, que va de la roca al árbol y del árbol a la bestia y que de la piedra te eleva insensiblemente, deteniendo en el abismo al hombre ante la pendiente?

Non, elle continue, invincible, admirable, Entre dans l’invisible et dans l’impondérable, Y disparaît pour toi, chair vile, emplit l’azur D’un monde éblouissant, miroir du monde obscur, D’êtres voisins de l’homme et d’autres qui s’éloignent, D’esprits purs, de voyants dont les splendeurs témoignent, D’anges faits de rayons comme l’homme d’instincts ; Elle plonge à travers les cieux jamais atteints,

No, ella continúa, invencible, admirable, ingresa en lo invisible y en lo imponderable, y desaparece para ti, carne vil, llena el azur de un mundo deslumbrante, espejo del mundo oscuro, de seres que son vecinos del hombre y otros que se están alejando, espíritus puros, videntes cuyo esplendor testifica, ángeles hechos de rayos como el hombre de los instintos; ella se sumerge a través de los cielos que nunca alcanzó,

¿Crees tú, cuyos sentidos desde arriba están iluminados, que la creación que lenta y gradualmente, se eleva a la luz y en toda su marcha, S’élève à la lumière, et, dans sa marche que hecha de claridad, brilla menos que la entière, materia y no mezcla instintos con el Fait de plus de clarté luire moins de matière monstruo descendente? Et mêle plus d’instincts au monstre décroissant,

Sublime ascension d’échelles étoilées, Des démons enchaînés monte aux âmes ailées, Fait toucher le front sombre au radieux orteil, Rattache l’astre esprit à l’archange soleil, Relie, en traversant des millions de lieues, Les groupes constellés et les légions bleues, Peuple le haut, le bas, les bords et le milieu,

sublime asención de escaleras estrelladas, los demonios encadenados elevandose como almas aladas, tocando la frente sombría con el radiante dedo, conecta la estrella espiritual al sol arcángel, cruzando millones de leguas conecta los grupos constelados y las legiones azules, gente arriba, abajo, en los bordes y el medio,

Et dans les profondeurs s’évanouit en Dieu !

¡Y en las profundidades desaparece en Dios!

Cette échelle apparaît vaguement dans la vie

Esta escala aparece vagamente en la vida

Et dans la mort. Toujours les justes l’ont Y en la muerte. Siempre los justos lo han gravie : escalado: Jacob en la voyant, et Caton sans la voir. Ses échelons sont deuil, sagesse, exil, devoir.

Jacob al verla y Caton sin verla. Sus escaleras están de luto, sabiduría, exilio, deber.

Et cette échelle vient de plus loin que la terre.

Y esta escalera viene de más lejos que la tierra. Sache qu’elle commence aux mondes du Sepa que ella comienza en los mundos del mystère, misterio, Aux mondes des terreurs et des perditions ; Para los mundos de terrores y perdiciones; Et qu’elle vient, parmi les pâles visions, Y que ella viene, entre las visiones pálidas, Du précipice où sont les larves et les crimes,

Desde el precipicio donde están las larvas y los crímenes, Où la création, effrayant les abîmes, Donde la creación, abismos tenebrosos, Se prolonge dans l’ombre en spectre indéfini. Se prolonga a la sombra en espectro indefinido. Car, au-dessous du globe où vit l’homme Porque, debajo del globo donde vive el banni, hombre desterrado, Hommes, plus bas que vous, dans le nadir Hombres, más bajos que tú, en el nadir lívido, livide, Dans cette plénitude horrible qu’on croit En esta horrible plenitud que creemos que vide, está vacía, Le mal, qui par la chair, hélas ! vous asservit, El mal, que por la carne, ¡ay! Va a esclavizarte, Dégorge une vapeur monstrueuse qui vit !

Disgorge un monstruoso vapor que vive!

Là sombre et s’engloutit, dans des flots de désastres, L’hydre Univers tordant son corps écaillé d’astres ;

La sombra es tragada, en inundaciones de desastres, La Hidra Universo retorciendo su escamoso cuerpo de estrellas;

Là, tout flotte et s’en va dans un naufrage obscur ; Dans ce gouffre sans bord, sans soupirail, sans mur, De tout ce qui vécut pleut sans cesse la cendre ; Et l’on voit tout au fond, quand l’oeil ose y descendre, Au delà de la vie, et du souffle et du bruit,

Allí, todo flota y entra en un oscuro naufragio; En este abismo sin borde, sin ventilación, sin muro, De todo lo que vive, llueve incesantemente;

Un affreux soleil noir d’où rayonne la nuit !

¡Un horrible sol negro que ilumina la noche!

*

Y vemos todo en la parte inferior, cuando el ojo osa y deciende, Más allá de la vida, y la respiración y el ruido,

*

Donc, la matière pend à l’idéal, et tire

Entonces, la materia se cuelga del ideal y tira

L’esprit vers l’animal, l’ange vers le satyre,

El espíritu hacia el animal, el ángel hacia el sátiro, De arriba hacia abajo, el amor hacia el apetito. Con el grande que está cayendo, ella está haciendo lo pequeño.

Le sommet vers le bas, l’amour vers l’appétit. Avec le grand qui croule elle fait le petit. Comment de tant d’azur tant de terreur s’engendre, Comment le jour fait l’ombre et le feu pur la cendre, Comment la cécité peut naître du voyant,

¿Cómo de azul tanto terror es engendrado?

Comment le ténébreux descend du flamboyant, Comment du monstre esprit naît le monstre matière, Un jour, dans le tombeau, sinistre vestiaire, Tu le sauras ; la tombe est faite pour savoir ; Tu verras ; aujourd’hui tu ne peux qu’entrevoir ; Mais, puisque Dieu permet que ma voix t’avertisse, Je te parle.

Cómo desciende la oscuridad del extravagante, Cómo del monstruo espiritual nace el monstruo material, Un día, en la tumba, siniestro guardarropa, Lo sabrás; la tumba está hecha para saber; Tu verás ; hoy solo puedes echarle un vistazo;

Cómo el día hace que la sombra y el fuego purifiquen la ceniza, ¿Cómo puede venir la ceguera del vidente?

Pero dado que Dios permite que mi voz te advierta, Yo te hablo.

Et, d’abord, qu’est-ce que la justice ? Y, primero, ¿qué es la justicia? Qui la rend ? qui la fait ? où ? quand ? à quel ¿Quién la otroga? ¿quién la hace? ¿dónde? moment ? ¿cuándo? ¿en qué momento ? Qui donc pèse la faute ? et qui le châtiment ? ¿Quién es culpable? y ¿quién lo castiga? *

*

L’être créé se meurt dans la lumière immense.

El ser creado está muriendo en la inmensa luz.

Libre, il sait où le bien cesse, où le mal Libre, él sabe dónde termina el bien, y dónde commence ; comienza el mal; Il a ses actions pour juges.

Él tiene sus acciones para los jueces.

Il suffit Qu’il soit méchant ou bon ; tout est dit. Ce qu’on fit, Crime, est notre geôlier, ou, vertu, nous délivre. L’être ouvre à son insu de lui-même le livre ;

Simplemente Que es travieso o bueno; todo está dicho. Lo que hicimos El crimen es nuestro carcelero, o la virtud nos libera. Sin saberlo, abre el libro para sí mismo;

Sa conscience calme y marque avec le doigt Ce que l’ombre lui garde ou ce que Dieu lui doit. On agit, et l’on gagne ou l’on perd à mesure ; On peut être étincelle ou bien éclaboussure ;

Su tranquila conciencia marca con su dedo Lo que la sombra lo mantiene o lo que Dios le debe. Actuamos y ganamos o perdemos por medir; Uno puede ser chispa o salpicadura;

Lumière ou fange, archange au vol d’aigle ou Luz o barro, arcángel al vuelo del águila o bandit ; bandido; L’échelle vaste est là. Comme je te l’ai dit, La gran escala está allí. Como te dije, Par des zones sans fin la vie universelle Por áreas interminables de la vida universal Monte, et par des degrés innombrables Monte, y por innumerables grados de flujo, ruisselle, Depuis l’infâme nuit jusqu’au charmant azur. Desde la noche infame hasta el encantador azul. L’être en la traversant devient mauvais ou Pasar por esto se vuelve malo o puro. pur. En haut plane la joie ; en bas l’horreur se En la cima está la alegría; abajo de los rastros traîne. de horror. Selon que l’âme, aimante, humble, bonne, De acuerdo con esa alma, amorosa, humilde, sereine, buena, serena, Aspire à la lumière et tend vers l’idéal, Aspirar a la luz y tender hacia lo ideal, Ou s’alourdit, immonde, au poids croissant O se vuelve pesado, sucio, con el creciente du mal, peso del mal, Dans la vie infinie on monte et l’on s’élance, En la vida infinita, subimos y corremos, Ou l’on tombe ; et tout être est sa propre Donde caemos y cada ser es su propio balance. equilibrio. Dieu ne nous juge point. Vivant tous à la fois, Dios no nos juzga. Vivamos todo de una vez, Nous pesons, et chacun descend selon son Pesamos, y cada uno baja según su peso.

poids. * Hommes ! nous n’approchons que les paupières closes De ces immensités d’en bas. Viens, si tu l’oses ! Regarde dans ce puits morne et vertigineux, De la création compte les sombres noeuds, Viens, vois, sonde : Au-dessous de l’homme qui contemple, Qui peut être un cloaque ou qui peut être un temple, Être en qui l’instinct vit dans la raison dissous, Est l’animal courbé vers la terre ; au-dessous De la brute est la plante inerte, sans paupière Et sans cris ; au-dessous de la plante est la pierre ; Au-dessous de la pierre est le chaos sans nom.

¡Hombres! solo nos acercamos a los párpados cerrados De estas inmensidades de abajo. Ven, si te atreves! Mire en este lúgubre y vertiginoso pozo, Desde la creación hay nudos oscuros, Ven, mira, prueba Debajo del hombre que contempla, ¿Quién puede ser un pozo negro o quién puede ser un templo? Para estar en quien el instinto vive en la razón disuelta, Es el animal doblado hacia el suelo; por debajo El bruto es la planta inerte, sin párpado Y sin gritos; debajo de la planta está la piedra; Debajo de la piedra hay un caos sin nombre.

Avançons dans cette ombre et sois mon Caminemos en esta sombra y seamos mi compagnon. compañero.