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TEXTE 1 SOIRÉE CARTABLE, NEKNOMINATION, SNAPCHAT… LES NOUVEAUX JEUX DANGEREUX Cap? Pas cap? Les jeux d'enfants et les défis d'ados d'hier se sont transformés avec la généralisation des téléphones portables, l'influence des réseaux sociaux et la tendance grandissante au binge drinking, c'est-à-dire la consommation excessive et rapide d'alcool. Dans ce dossier, Linternaute.com vous donne les clés pour comprendre ces phénomènes et les risques encourus. C'est le défi du moment. Un internaute se filme en train de boire une grande quantité d'alcool d'une traite et poste la vidéo sur un réseau social (en général Facebook), le plus souvent dans une situation cocasse (vêtement original, lieu perché...). Il désigne ensuite deux amis, qui doivent à leur tour relever le défi. S'ils postent à leur tour une vidéo éthylique, ils pourront choisir eux-mêmes deux autres personnes. Le concept est né en Australie, avant d'arriver en France via les îles britanniques. Le nom est un mot-valise qui mélange nek (de "to neck a drink ", boire cul-sec en anglais) et nomination (désignation). La quantité d'alcool ingurgitée et la position excentrique sont les deux facteurs de danger: cinq jeunes auraient déjà trouvé la mort. L'espace d'expression est à double tranchant. Snapchat est une application gratuite qui fonctionne sur téléphone mobile. Lancée en 2011, elle permet d'envoyer des photos ou de courtes vidéos ("snaps") à un ou plusieurs de ses contacts. Le fichier s'autodétruit après un temps, déterminé par l'expéditeur : de trois à dix secondes. A ce jour, plus de 400 millions de "snaps" sont transmis par Snapchat chaque jour dans le monde. Si la plupart des ados s'en servent pour envoyer d'innocents selfies (autoportraits photos) ou des grimaces amusantes, certains l'utilisent pour envoyer des autoportraits dénudés, voire des images à caractère pornographique. Problème: le droit à l'oubli n'est pas si bien assuré. La personne qui reçoit le "snap" peut tout à fait prendre une capture de l'image. Pour la conserver, voire la diffuser.

TEXTE 2 FAUTE DE TEMPS, LES FRANÇAIS LISENT MOINS Même si la lecture reste une de leurs activités préférées, les Français avouent manquer de temps pour bouquiner. Résultat: le taux de lecture de livres papier a perdu cinq points en trois ans, mais le numérique ne progresse que lentement. Alors que le Salon du Livre se tiendra à Paris du 21 au 23 mars prochain, le constat est implacable: quatre Français sur dix avouent moins bouquiner qu’avant, et en trois ans le taux de lecture de livres papier a chuté de 5 points, passant de 74% à 69% entre 2011 et 2014. Ce sondage Ipsos/Livre Hebdo publié ce jeudi apporte deux explications. La principale est le manque de temps, qui concerne 63% des personnes interrogées, tandis que 45%

préfèrent consacrer leur temps libre à un autre loisir. Parmi les « décrocheurs », se trouve une majorité écrasante (81%) de CSP+ avec des enfants de moins de 15 ans. Livre papier versus numérique Pour autant, la lecture reste le hobby préféré de ses pratiquants, derrière les sorties entre amis. Les Français considèrent qu’il est important de lire des livres aux enfants, et estiment qu’un livre peut marquer durablement. En moyenne, les individus interrogés ont lu 15 livres papier ces 12 derniers mois (contre 16 en 2011) et 10 en format numérique, un chiffre stable. Près d’un lecteur sur deux (45%) affirme lire presque tous les jours. Désormais, le lecteur de livre papier est une femme de 46 ans en moyenne (57%), plutôt parisienne et diplômée. Par ailleurs, le lecteur de livres numériques est aujourd’hui plus féminin (55% d’hommes en 2014 contre 63% en 2011), plus âgé (40 ans contre 32 ans) et moins parisien (29% contre 39%). Il est aussi de plus en plus aisé (45% de CSP+ contre 36%). Le numérique progresse à très petits pas. Sur les 69% de Français lecteurs, seuls 11% lisent des ebooks, soit 3% de plus qu’en 2011, et 86% affirment que le papier résistera. En revanche, côté outil, la lecture sur tablette a plus que doublé en trois ans, passant de 14% à 37%, loin devant la liseuse (23% contre 8%). Relative surprise, la vente en ligne si décriée représente seulement 16% des achats de livres neufs papier, derrière les grandes surfaces spécialisées (38%), les hypermarchés (26%) et les librairies (23%).

TEXTE 3 ALLER AU BOULOT EN VÉLO: QUE DES AVANTAGES Une étude publiée en décembre 2013 s’est penchée sur l’intérêt de promouvoir en France le vélo pour les déplacements domicile – travail dans l’hypothèse où une indemnité kilométrique serait mise en place. Bilan : quel que soit le scénario de développement examiné, les résultats sont bénéfiques en termes d’impact sur la santé, sur l’Environnement et même en termes d’économies réalisées. La Coordination Interministérielle pour le Développement de l’Usage du Vélo (CIDUV), qui réfléchit aux mesures d’incitation fiscales à même de multiplier l’usage du vélo pour se rendre au travail, a souhaité qu’on étudie, à l’échelon national, à la fois les bénéfices (bienfaits de l’activité physique, réduction de la pollution, des gaz à effet de serre) et les risques (exposition individuelle à la pollution, aux accidents) liés à un tel développement. Première remarque, l’idée qu’on aille au boulot en vélo en France n’est pas farfelue, contrairement à ce que l’on imagine. Le trajet moyen à réaliser n’est que de 3,5km Les déplacements domicile-travail sont en moyenne de 3,5km par trajet et, plus généralement, près de la moitié des déplacements en France, tous modes et motifs confondus, font moins de 4 km. Pour la voiture, ce sont 37% des déplacements qui font moins de 4km ! Pour donner un ordre de grandeur, la rue de Vaugirard, la plus longue de

Paris, mesure 4,3 km… Des distances facilement réalisables en vélo par tout un chacun si tant est qu’on ait des routes et rues qui s’y prêtent. Pour tout français qui va au travail à vélo au lieu d’utiliser les transports ou un véhicule motorisé, l’étude suppose qu’il réalisera 200 jours par an deux trajets de 3,5km (un aller et un retour) soit 1400 km annuels (ça motive, non ?). Plusieurs scénarios ont alors été détaillés en fonction de l’augmentation envisageable de la pratique du vélo pour aller au boulot mais aussi des reports modaux (quel mode de déplacement est abandonné au profit du vélo) et des types de territoires (zone urbaine, périurbaine ou rurale). Les scénarios envisagés sont jugés réalistes car « ils ne requièrent pas un « effort » individuel conséquent puisqu’ils sont fondés sur des distances à parcourir identiques à celles constatées aujourd’hui » soulignent les auteurs. Des scénarios « réalistes » On estime que la part modale des déplacements domicile-travail à vélo pour 2014 sera de 2,4% en France si rien de plus n’est fait nationalement pour inciter à développer cette pratique. En supposant qu’une incitation soit mise en place, le scénario bas pose le principe de 25% d’augmentation soit une part modale passant de 2,4 à 3%. Cela représenterait 200 millions de kilomètres supplémentaires parcourus à vélo et 143 000 nouveaux cyclistes « navetteurs », entendez qui font la navette pour aller et repartir du travail. Le scénario médian suppose 50% d’augmentation de la part modale soit 3,6%, 400 000 millions de km et 286 000 « navetteurs » supplémentaires. Le scénario haut est plus ambitieux et suppose une augmentation de 100%, c’est-à-dire un doublement de la part modale pour atteindre 4,8% soit 800 millions de kilomètres et 572 000 nouveaux « navetteurs ». Le vélo, bon pour la santé Quel que soit le scénario, il y a un « bénéfice très important essentiellement dû aux bénéfices de l’activité physique qui l’emportent largement, à la fois sur les autres bénéfices et sur l’ensemble des risques » concluent les auteurs. Si on ne prend que le scénario médian, 149 décès anticipés seraient évités contre 5 décès supplémentaires qui pourraient être attribués à la pratique du vélo. La mortalité évitée est trente fois plus importante ! Et je rappelle que les 5 décès supplémentaires de cyclistes estimés sont à rapporter aux 286 000 « navetteurs » supplémentaires. De quoi donner envie d’aller au boulot à vélo ! Bien sûr, on peut dire que ce bénéfice santé du vélo existerait aussi avec une autre activité physique mais celle-ci a l’avantage non négligeable d’être quotidienne. « La pratique régulière du vélo permet de réduire le risque de mortalité de 28% » rappellent les auteurs… La réduction des risques est avérée et chiffrée pour les maladies cardiovasculaires, le diabète, les cancers du sein et du colon sans compter « les effets positifs sur l’hypertension, la dépression, le surpoids et l’obésité, etc. ». Toujours avec ce scénario médian, on éviterait 263 affections de longue durée, 283 hospitalisations et plus de 185 000 personnes seraient soumises à un stress moindre en enfourchant un vélo plutôt qu’en choisissant un autre mode de déplacement pour aller bosser ! « Quel que soit le scénario, le bilan économique sanitaire est toujours positif » insistent les auteurs. Les risques créés sont faibles

Les auteurs ont également analysé les risques de surexposition à la pollution et concluent que « ces risques sont très faibles comparés aux bénéfices de l’activité physique » avec une « augmentation du risque » de décès lié à la pollution de « 0,4% maximum contre une diminution de 28% » du risque d’un décès anticipé « grâce à l’activité physique » liée au vélo. Je rappelle par ailleurs que dans les zones urbaines, il a été prouvé que c’est dans sa voiture qu’on est le plus exposé aux pots d’échappements. Le système de ventilation aspire les gaz d’échappement qui s’accumulent dans l’habitacle… Du côté des risques d’accidents supplémentaires, il est intéressant de noter que l’augmentation du nombre de cyclistes fait diminuer le nombre global d’accidents. En effet, le nombre « d’accidents de la route en milieu urbain dépend essentiellement du volume de circulation motorisée » notent les auteurs. Ainsi, plus les gens abandonnent un véhicule motorisé au profit du vélo, plus le nombre de victimes d’accidents, de piétons, d’automobilistes et d’usagers de deux-roues diminue. Ils précisent même que « l’étude montre une quasi-compensation » à partir de 50% d’augmentation des déplacements c’est-à-dire le scénario médian où la part modale du vélo atteint 3,6%. Autrement dit, une fois encore, l’augmentation du nombre de cycliste réduit le nombre d’accidents. Enfin sur la qualité de l’air, l’étude note que « au regard des émissions totales de gaz à effet de serre et de particules en France, les émissions évitées sont très faibles » mais ajoutent que « tout baisse des kilomètres parcourus en voiture au profit du vélo est bénéfique pour la qualité de l’air ». L’usage du vélo ne résoudra pas tout mais peut y contribuer.Et les auteurs de plaider en faveur d’une politique pro-vélo : les itinéraires cyclables continus ont « un impact immédiat sur les kilomètres parcourus ». Réduire les inégalités Un dernier point de l’étude m’a semblé très intéressant : « favoriser les déplacements domicile-travail à vélo, avec des choix politiques soutenus, particulièrement en termes d’incitations ou d’aménagements, permettrait de participer à la réduction des inégalités de santé ». Les ménages les moins aisés réalisent ainsi des économies sur les coûts de transport et voient leurs espérances de vie augmenter (un homme de 35 ans a 27 % de risque de mourir avant 70 ans s’il est ouvrier et 13 % s’il est cadre). C’est d’autant plus intéressant que « 16 % de la population métropolitaine déclare avoir renoncé à des soins pour des raisons financières ». Dernier avantage, dans l’accès à l’emploi notamment, « développer des itinéraires continus cyclistes pour desservir les zones péri-urbaine ou rurale permettrait également une augmentation de l’accès à la mobilité, pour les plus jeunes en particulier ». On peut espérer que Vélib’ y contribue encore un peu plus, à son échelle bien sûr ! Nationalement, La Coordination Interministérielle pour le Développement de l’Usage du Vélo avait rendu en décembre un autre rapport en faveur de l’instauration d’une indemnité kilométrique vélo. Si certains employeurs prennent en charge tout ou partie des abonnements Vélib’, les dispositifs financiers se limitent aujourd’hui trop souvent à une participation de l’employeur aux coûts liés à l’usage des transports en commun, de la voiture et des deux-roues motorisés.

TEXTE 4

PARIS, PREMIÈRE MONDIALE

DESTINATION

TOURISTIQUE

Paris et sa région sont restées la première destination touristique mondiale en 2013 avec 32,3 millions d'arrivées de touristes dans les hôtels de la région Ile de France, indique lundi le Comité Régional du Tourisme. Malgré le contexte économique difficile, "2013 constitue ainsi l'une des années de référence en termes d'arrivées touristiques", estime le comité Paris Ile-de-France dans un communiqué. Près de 15,5 millions de visiteurs sont venus de l'étranger, une hausse de 8,2% par rapport à 2012, "un chiffre exceptionnel puisque le plus élevé depuis 10 ans", souligne le communiqué. Dans le détail, ce sont les Britanniques qui ont été les plus nombreux, avec plus de 2,1 millions d'arrivées hôtelières dans la capitale l'an dernier. Les Chinois, la clientèle asiatique la plus présente La clientèle chinoise est devenue pour la première fois la clientèle asiatique la plus présente, avec 881.000 arrivées hôtelières (+52,6%), devant les Japonais. Par nationalité, dans le top 5 des visiteurs de Paris/Ile-de-France en 2013 se trouvent dans l'ordre: les Britanniques, les Américains, les Allemands, les Italiens et les Chinois. Le comité note également une forte progression des arrivées hôtelières de touristes en provenance du Proche et du Moyen Orient (+20,7%). En revanche, la baisse des arrivées de la clientèle française, amorcée en 2012, s'est fait "fortement ressentir" (-7,5 %). Interrogés les 3 et 4 mars derniers, les professionnels du tourisme francilien sont 69% à prévoir une amélioration de leur activité à moyen terme en 2014, précise par ailleurs le Comité régional du tourisme.

TEXTE 5 ÉTUDIANTS: COMMENT RESTER MOTIVÉ AVEC LE RETOUR DES BEAUX JOURS Quand les températures frisent les 15 à 20°C et qu’il faut rester concentré sur ses cours au sortir de l’hiver, les étudiants sont tentés de décrocher de leurs bouquins. Nos conseils. Après l’hiver le printemps... Certes, c’est tous les ans la même rengaine. Sauf que cette année, le printemps qui arrive de manière précoce remplit les terrasses au soleil et invite les étudiants à laisser de coté les bouquins et l’ordinateur pour aller flâner. «Pas facile de réviser quand on a envie de sortir et prendre l’air!», confie Célia, étudiante, sur Facebook. Et pourtant, «cela fait du bien au moral en sortie des amphis sombres», s’accordent à dire plusieurs étudiants. Clairement, avec 20°C au thermomètre et un soleil radieux, on a envie de faire autre chose. «Difficile de se mettre sur ses cours quand on peut sortir la moto», soupire Dimitri. Et les tentations sont grandes. La

solution: concilier beau temps et révisions. Pour cette étudiante, la solution est toute trouvé: «je prends mes bouquins et je vais bûcher au parc pour ma part!».

Même enthousiasme du coté de Laetitia, qui estime qu’ «avec cette lumière autant ne pas s’embêter et aller travailler dans l’herbe ou sur une table dehors, comme ça on allie motivation, travail et un moment agréable au soleil!». «Pour ma part je bosse en plein air, au parc par exemple!!!», poursuit un troisième. Plus facile souvent en province qu’à la terrasse d’un café parisien. A découvrir ici, les bons plans des parcs et jardins de la capitale. Pas évident, quand on sait que la première fac française, en l’occurrence l’université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, n’est que 115e du classement des établissements d’enseignement supérieur les plus «verts» du monde. Les étudiants anglo-saxons font figure de privilégiés, en effet leurs campus sont souvent couverts de larges pelouses où ils aiment se réfugier aux beaux jours. «Le soleil donne envie de sortir prendre l’air... Le froid, la pluie donne envie de se blottir sous la couette... En somme c’est toujours difficile de se mettre aux révisions quelque soit le temps»... Jamais contents les étudiants? L’autre solution, trouver un job étudiant au grand air, ce qui permet de concilier gain d’argent et révisions.