Des Traces Dans La Neige

1 Buch 1 CD Nicolas Gerrier Des traces dans la neige ! illustrations de Bruno Bagourd 7 c h a p itr e 1 II est re

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1 Buch 1 CD

Nicolas Gerrier

Des traces dans la neige ! illustrations de Bruno Bagourd

7

c h a p itr e

1 II est revenu...

c h a p itr e

2 Le danger se précise

15

c h a p itr e

3 Un Inomme peu sympathique

26

Une découverte surprenante

35

5 L'abominable homme des neiges a un nom

45

c h a p itr e 4

c h a p it r e

c h a p it r e 6

À la dernière seconde

se

Dossiers Les Alpes françaises L’abominable homme des neiges Les glaciers P R O JE T S I N T E R N E T A C T I V I T E S T E S T

4 23 53 14, 34, 43

11, 20, 31, 40, 49, 60

F I N A L

63

Le texte est intégralement enregistré. ESSr

Ce symbole indique les exercices d’écoute et le numéro de la piste.

D ELF

Les exercices qui présentent cette mention préparent aux » compétences requises pour 1examen.

Les Alpes françaises des Alpes constituent la principale chaîne de montagnes en Europe. Elles s'étendent sur plus de 1 400 km entre la Méditerranée et la ville de Vienne en Autriche. Elles traversent la France, la Suisse, le Liechtenstein, l'Italie, l'Allemagne, l'Autriche et la Slovénie. Les Alpes françaises présentent des paysages variés typiques des régions montagneuses : plaines, moyennes et hautes montagnes, glaciers, lacs, forêts. Les paysages sont magnifiques. Des parcs et réserves naturelles ont été créés afin de préserver la faune et la flore. Le massif du Mont-Blanc comprend de nombreux sommets où les neiges sont éternelles. Le plus connu est évidemment le mont Blanc. Toit de l'Europe, il culmine à 4 808 mètres. Le guide de haute montagne Jacques Balmat et le docteur Paccard sont les premiers à atteindre son sommet le 8 août 1786. Mais les Alpes possèdent de nombreux autres massifs de haute montagne (Vanoise, Mercantour, Ecrins) et de moyenne montagne (Vercors, Baronnies, Chablais...).

Lieu de passage entre le sud et le nord de l'Europe, cette région a été continuellement peuplée. Les habitants vivaient généralement de l'agriculture et de l'élevage (moutons, vaches, chèvres). Au début du siècle dernier, l'industrie a commencé à y faire son apparition (notamment avec l'utilisation du bois et de l'eau). Mais c'est surtout le développem ent du tourism e qui a bouleversé le paysage et l'économie des montagnes. Les Alpes françaises sont en effet très connues pour leurs activités de loisirs en montagne. En été : alpinisme et randonnées en moyenne montagne, VTT, parapente ou sports nautiques sur les lacs. En hiver : ski, surf des neiges, patin à glace, luge... Située au pied du mont Blanc, la ville de Chamonix est reconnue comme la « capitale mondiale du ski et de l'alpinisme ». Il faut dire qu'elle a accueilli les Jeux olympiques d'hiver dès leur création en 1924. Mais de nombreuses autres stations attirent chaque année des touristes du m onde entier dans les sept départem ents alpins français : Haute-Savoie, Savoie, Isère, Drôme, Hautes-Alpes, Alpes de Haute-Provence et Alpes Maritimes.

E nrichissez votre vocabulaire Q

Associez le nom de chaque sport à sa photo. VTT

parapente

luge

patin à glace

6

randonnée

ski

Il est revenu...

J

e m ’a p p e lle P a t r ic k e t j ’ai q u in ze an s. Je v is d an s un I B E f p e tit v illa g e des A lp e s fra n ç a is e s . A u jo u rd ’hui, c’e s t le p re m ie r jo u r des v a c a n c e s de Noël. Je fa is du ski a v e c V in c e n t, un a m i plus âgé que m oi. Il a v in g t an s et v a b ie n tô t p a s se r un ex a m en p o u r ê tre m o n it e u r 1 de ski.

J ’a d o re la m o n ta g n e , l’é té co m m e l’h iv e r. Plu s ta rd , je v e u x

ê tre guide de h a u te m o n tag n e. C ’est un m é tie r e x tra o rd in a ire . Il

c o n s is t e à a c c o m p a g n e r en t o u t e s é c u r it é d es g e n s d a n s la m o n tag n e. Je m ’y p ré p a re d éjà en lisa n t beau co up de livre s sur le

sujet. Je fais aussi beau co up de ra n d o n n é e s en m o n tag n e. Il fa it trè s beau ce m a tin . L ’a ir est fro id et sec. Il n ’y a pas un

nuage dans le ciel et le soleil illum ine la neige : c ’est m a g n ifiq u e ! Il a b eau co up neigé c e tte nuit. V in c e n t et moi, nous som m es

1. M oniteur : p e r s o n n e qui en s ei g n e un sport. 7

Des traces dams la neige ! p a rtis trè s tô t. Nous so m m es m o n té s au-dessus de n o tre villag e, en h a u t du M ont-Joly. Il y a une vu e e x tra o rd in a ire sur la v a llé e et sur le m o n t B la n c, le plus h a u t so m m e t d ’Eu ro p e ! — Tu es p rê t p our la cou rse ? m e d em a n d e V in c e n t. Le d e rn ie r en bas a perdu. — En a v a n t ! J e m ’é la n c e s u r la p is te . Il y a q u e lq u e s a n n é e s , V in c e n t g ag n a it fa c ile m e n t les cou rses, m ais m a in te n a n t, a v e c m on s u rf des neiges, je v a is plus v ite que lui. Je file à to u te v ite s s e ... un g ra n d v ir a g e à d ro ite . La n eig e v o le s u r m o n p a s sa g e , le v e n t siffle dans m es oreilles... un g rand v ira g e à gauch e et... B O U M , la ch u te ! V in c e n t m e d em a n d e : — A lors, la neige est bonne ? Elle est s u rto u t fro id e ! J ’ai de la neige p a rto u t, m êm e dans le dos. Je suis ve x é d ’ê tre to m b é. Je m e re lè v e ra p id e m e n t, ne lui répo nd s pas et co n tin u e la d e sce n te le plus v ite possible. A p rè s q u e lq u e s m in u te s , j ’a r r iv e le p r e m ie r en bas. Q u a n d V in c e n t m e re jo in t, je lui crie : — Il f a u d r a t ’e n t r a î n e r un p e u p lu s si tu v e u x g a g n e r la p ro ch ain e fois. — Ce so n t m es skis, s ’am u se V in c e n t. Ils so n t un peu fa tig u é s ce m atin . N ous é cla to n s de rire L — Su is- m o i, d it V in c e n t. Il n ’e s t p as ta r d : no us a llo n s d ire b o n jo u r à E rn e st. E rn e s t est le plus v ie il h a b ita n t du villag e. Il a q u a tre - v in g ts a n s e t h a b ite u n e f e r m e à l ’é c a r t du v illa g e a v e c sa fe m m e ,

1. É clater de rire : se m e t t r e à rire b r u s q u e m e n t e t b r u y a m m e n t . 8

Des traces dans la neige ! M a rtin e . J ’aim e b eau co u p E rn e s t. P e n d a n t les v a c a n c e s , je v a is so u v e n t le vo ir. Il m e ra c o n te to u jo u rs des h isto ire s sur le villag e et sur la m o n tag n e. Lo rsqu e nous a rriv o n s chez lui, E rn e s t est d e v a n t sa m aison, la tê te p enchée v e rs le sol, en tra in d ’o b s e rv e r la neige. — Tu as perdu quelque chose ? lui d em a n d e V in c e n t. E rn e s t se re lève. Il sem b le c o n te n t de nous v o ir : — Ah, m es am is, reg ard ez ça ! E rn e s t nous m o n tre des tra c e s 1 dans la neige. Elles a r riv e n t du h a u t de la m o n tag n e, fo n t le to u r de la m a iso n et re p a rte n t v e rs le g lacier. Elles o n t la fo rm e de p ieds m a is elles s o n t cinq fois plus g ra n d es que celles d ’un hom m e. A u cu n an im a l ne p eu t a v o ir une telle ta ille ! — Qui les a fa ite s ? d em a n d e V in c e n t. E rn e s t ne d it rien. Il a peur. Il y a s û re m e n t une ex p lica tio n . J ’ai une idée. — Suivons-les ju s q u ’au g lacier, dis-je. Elles nous m è n e ro n t à leu r p ro p rié ta ire . — Non, s ’écrie E rn e st, c ’est tro p d an g ereu x ! Il est re ve n u ! Le p a u v r e h o m m e a l’a ir c o m p lè t e m e n t t e r r if ié . Je ne l ’ai ja m a is v u c o m m e ça. N ou s lui p o so n s V in c e n t e t m oi la m ê m e q u estio n : — De qui p arles-tu ? E rn e s t re g a rd e v e rs le g la cie r et nous p ren d p a r le bras. — L ’a b o m in a b le h o m m e des neiges est re ve n u !

I

-

.

1. Une trace : une m a r q u e laissée p ar un h o m m e , un anim al ou un objet. 10

A

T

Compréhension é crite et orale 3E L F

O Lisez le chapitre et indiquez si les affirm ations suivantes sont vraies (V) ou fausses (F). V 1

L’histoire se passe en été.

2

Patrick est plus jeune que Vincent.

3

Plus tard, Patrick veut être boulanger.

4

Patrick arrive le prem ier en bas de la piste de ski.

F

□ □ □ □ □ □ □ □

5

Patrick n’aime pas du tout Ernest.





6

Ernest est un enfant.





7

La maison d’Ernest est à l'écart du village.





8

C’est un petit oiseau qui a fait les traces dans la neige.





\mo

Les anim aux de la montagne. Écoutez l’enregistrem ent et cochez les

D ELF

CaSeS‘

Chamois

1

Je mange des marm ottes.

2

Je pèse environ cinq kilos.

3

Je suis un oiseau.

4

Mon petit est un cabri.

M arm otte

A

B

□ □ □ □ □ □

□ □ □ □ □







C □

□ □ □

5

Je mange de l’herbe.

6

Je dors pendant l’hiver.

7

J ’ai deux cornes sur la tête.







8

Mes poils sont marron.







9

J ’aime grimper sur les rochers.

10 Je vis environ 20 ans.

□ □







□ 11

A

C

T

T

Grammaire Des homophones Ne confondez pas ! • C’est : forme du verbe être qui signifie cela est. C est /e printem ps ! • S ’est : forme du verbe être, 3e personne du singulier d’un verbe pronominal au passé composé. Il s'est fa it m al. • Ces : adjectif dém onstratif ; pluriel de ce, cet ou cette. Ces paysages sont m agnifiques ! • Ses : adjectif possessif ; pluriel de son ou sa. Il range ses skis.

Q

Complétez les phrases suivantes avec c'est, s'est, ces, ses. 1 2

Aujourd’h u i,

l’hiver ! La n e ig e ................. mise à tomber.

Le s k ie u r................ blessé en tom bant..................jam bes lui font mal.

3

Je v e u x ................skis.................. normal, ils sont si beaux !

4

................Vincent qui a perdu la.course.................. skis sont fatigués.

5

Plus tard, je veux être m oniteur de ski c a r ................ un m étier extraordinaire !

6

Ces traces dans la neige nous intriguent :

pas semblent

être ceux d’un géant.

0

Reliez chaque objet à son propriétaire. 1

Q

Ses skis.

a

à vous

2

Q

Mon sac.

b

à eux

3

Q ] Notre maison,

c

à toi

4

Q

Tes lunettes.

d

à nous

5

Q

Vos bonnets.

e

à moi

6

Q

Leurs traces.

f

à lui

12

T

E nrichissez votre vocabulaire ^

P a trick v a faire un tou r en montagne. En vous aidant des photos, retrouvez le nom des différents éléments. Puis, complétez les phrases. Il y a un intrus ! paire (f.) de lunettes de soleil sac (m.) à dos

écharpe (f.)

chaussettes (f. pl.)

paire (f.) de gants

bonnet (m.)

1

Patrick ne veut pas attraper mal à la gorge. Il enroule une

2

Pour protéger ses pieds du froid, Patrick enfile une grosse paire de

...........................autour de son cou.

...........................en laine. 3 4

Patrick enfonce s o n ...........................sur la tête. Dans son ...

, il met une corde, une carte de la région

et un paquet de biscuits. 5

Sans u n e

, les doigts de Patrick seraient vite gelés !

13

A

C

T

T

Production é crite et orale d elf

Q

Dites si vous préférez passer des vacances en ville, à la campagne, à la montagne ou à la m er et expliquez pourquoi.

D ELF Q

Pa trick écrit un courriel à un ami pour lui raconter la découverte de traces de pas dans la neige. Rédigez-le.

► ► ►P R O JE T IN T E R N E T iii Patrick veut devenir guide de haute montagne. En France, une école prépare aux métiers de la montagne. C ’est l’École Nationale de Ski et d’Alpinisme. À l’aide d’un moteur de recherche, connectez-vous au site de cette école. ► Sur la page d’accueil : • repérez le nom de la ville où se situe l’école. • trouvez le plan d’accès à l’école. La patinoire est-elle plus près de l’école que la gare ? • Quelles sont les offres d’emploi actuellement proposées par l’école ? ► Choisissez la rubrique « Présentation ». • Dans les chiffres-clés, trouvez combien de professeurs enseignent à l’école. • Dans les missions, trouvez en quelle année l’école a été créée. ^ Choisissez la rubrique « Cursus ». • À quels métiers prépare cette école ? • Quelles sont les dates de stage pour la formation de guide de haute montagne ?

t

Dans la rubrique « Liens » : • cherchez les adresses des sites Internet des fédérations sportives travaillant avec l’école. • Y a-t-il des sites concernant plus particulièrement le sport et le handicap ?

14

Le danger se précise

e le n d e m a in de la d é c o u v e rte des tra c e s de p as d an s la neige, no us re to u rn o n s V in c e n t e t m o i ch ez E r n e s t . Ces t r a c e s n o u s in t r ig u e n t e t n o u s v o u lo n s e n s a v o i r u n peu p lus s u r c e t « a b o m in a b le h o m m e des neige s ». E n ch e m in , je d em a n d e à V in c e n t : — Tu y crois, toi, à ce t h o m m e des neiges ? — Ne sois pas b ête ! C ’e st une légende. Q u e lq u ’un v e u t fa ire une blague 1 à ce p a u v re E rn e st. Je ne tro u v e pas du to u t drôle l’idée de fa ire des blagues de ce genre à un h o m m e de q u a tre - v in g ts ans. Il est q u a tre heu res et d em ie q uand nous a rriv o n s chez lui. La

1. Une blague : une pl aisanterie. 15

w

Des traces dars la neige ! n u it co m m e n ce à to m b er. — B o n jo u r, P a t r ic k . B o n jo u r, V in c e n t. Il m ’a r r iv e un g ra n d m alh eu r. — Que se passe-t-il ? d e m a n d e V in c e n t. — D eux de m es m o u to n s o n t été a tta q u é s c e tte n u it dans la b erg erie h E rn e s t tre m b le de peur. J ’essaie de le ra s s u re r et lui dis q u ’il ne fa u t pas c ro ire aux légendes. Il m e re g a rd e et m e dit : — Tu es un peu jeu n e , P a tric k . Moi, je sais des choses. V en ez à l’in té rie u r de la m aison, je v a is vo u s ra c o n te r. D ans la m aison, M a rtin e , la fe m m e d ’E rn e st, nous p rop ose un v e rre de la it et une gro sse p a rt de g â te a u de S a v o ie a v e c de la c o n fit u r e de m y r t ille s . M a r t in e e s t un e e x c e lle n te c u is in iè re . Nous nous in sta llo n s a u to u r de la ta b le et E rn e s t ra c o n te : — Lo rsq u e j ’a v a is dix ans, une b ête m y s té rie u s e a rôdé a u to u r du v illa g e p e n d a n t p lu s ie u rs m ois. Elle v iv a it d an s le g la c ie r et d e sce n d a it la n u it p our a tta q u e r les an im au x . Oups ! C e tte h isto ire de b ête m e fa it a v a le r 2 de tra v e rs . Je ne veu x pas que V in c e n t m e t ra ite de p eu reu x et dis que le la it est tro p chaud. E rn e s t m e re g a rd e en s o u ria n t : — C ’est du la it fro id , P a tric k ! m e dit-il. Je lui d em a n d e s ’il a d éjà vu la bête. — Non. M ais une nuit, m on p ère a vu son om b re fa ire le to u r de la m aison. Je suis sûr que c ’est elle qui é ta it là c e tte nuit. E rn e s t nous donne des d é tails : la b ête m e su re au m o ins tro is m è tre s de haut, elle a des poils p a rto u t, une gueule 3 é n o rm e et

1. La b ergerie : lieu où l’on abri te les m o u t o n s . 2. A valer : m a n g e r ou boire que lque chose. 3. La gueu le : la b ou che p ou r ce rt ai n s an im au x . 16

Des traces dans la neige ! des d en ts trè s p o in tu es. Son cri f a it tre m b le r les m o n ta g n e s et e lle p e u t s o u le v e r u n e v a c h e d ’u n e s e u le m a in . Je c ro is q u ’il e x a g è re un p eu. J ’o u v r e la b o u c h e p o u r le lui d ire , q u a n d un h u rle m e n t re te n tit dehors. — V ous en ten d e z ? d it E rn e st. C ’e st la bête ! Nous s o rto n s to u s de la m aiso n . Les cris re c o m m e n c e n t. De g r a n d e s lu m iè r e s illu m in e n t le b as du g la c ie r p r o j e t a n t d es om b res m e n a ç a n te s sur les m o n tag n es. — U n e bête ne p eu t pas fa ire ça to u te seule, d it M a rtin e . — Elles so n t p eu t- être p lusieu rs, lui répond E rn e st. Je co m p ren d s m a in te n a n t p ourqu oi E rn e s t a si peur. — R e n t r e z d a n s la m a is o n , d it V in c e n t . Je v a is a p p e le r la g e n d a rm e rie . C ’est plus p ru d en t. L o r s q u e V in c e n t n o u s r e jo in t d a n s la c u is in e , E r n e s t lu i d em a n d e si les g e n d arm e s v o n t a rriv e r. — Les cris se so n t a rrê té s , je n ’ai pas té lép h o n é. P a r co n tre, j ’ai tro u v é ceci sur la p orte. — U n e le ttre ? s ’é to n n e E rn e st. C o m m e n t est-elle a rriv é e là ? V in c e n t te n d la le t t r e à E rn e s t. Celui-ci la lit à h a u te v o ix : « L ’a b o m in a b le h o m m e d e s n e ig e s e s t r e v e n u . P a r t e z , ou la fu re u r b lan ch e to m b e ra sur vos m a iso n s a v a n t la fin du m ois ! » Nous nous re g a rd o n s les uns les a u tres. C hacu n d oit se p oser en silen ce les m ê m es q uestio n s. Qui a é c rit c e tte le ttre ? Qui l’a a c c ro c h é e 1 su r la p o rte de la m a is o n ? P o u rq u o i v e u t- o n fa ir e peu r à E rn e s t et M a rtin e ? U n e a u tre q u e stio n m e v ie n t à l’e s p rit : p ourquoi V in c e n t n ’at-il pas app elé la g e n d a rm e rie ?

1. A ccrocher : fixer à un c r o c h e t ou à un clou. 18

T

T

Compréhension é crite et orale Lisez le chapitre et rem ettez dans l’ordre de l’histoire les propositions suivantes. a

Q

Vincent tend une lettre à Ernest.

b

Q

Des hurlements retentissent dans la montagne.

c

Q

Patrick se demande pourquoi Vincent n’a pas appelé la gendarmerie.

m

o

d

Q

M artine sert un verre de lait à Patrick et Vincent.

e

Q

Patrick et Vincent arrivent chez Ernest.

f

Q

Ernest leur donne les caractéristiques de l’affreuse bête.

Écoutez l’enregistrem ent et choisissez le dessin qui correspond à la description.

20

C

T

I

T

V

G ra m m a ire P o u v o ir à

l’indicatif présent

je peux

Nous pouvons

Tu peux

Vous pouvez

Il / Elle peut

Ils / Elles peuvent

Q

Complétez les phrases avec le verbe p o u v o ir. 1

La b ê t e ...................... soulever une vache avec une main.

2

N o u s ...................... reprendre une part de gâteau.

3

J e ...................... lire la lettre.

4

V o u s .....................rester à la maison.

5

Ernest et M a rtin e ...................... entendre les hurlements.

6

T u ......................répondre à ma question.

L ’accord des adjectifs qualificatifs • Les adjectifs qualificatifs s’accordent en genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier ou pluriel) avec le nom qu’ils qualifient. • Les règles d’accord ont de nombreux cas particuliers. en genre : en nombre :

Q

bon -* bonne

doux -► douce

blanc -> blanche

bas -► basse...

gros -> gros

fin a l -► finaux

léger -> légère bleu -*■ bleus...

Complétez les phrases en utilisant les adjectifs qualificatifs proposés. N’oubliez pas de les accorder ! 1

Le (vie u x )...................... homme habite dans une ferm e du village.

2

La (g ro s)...................... bête habite dans la montagne.

3

Ses amies disent qu’elle est (peureux).......................

4

La fenêtre que tu as cassée était toute (n e u f)......................

5

La neige tombée cette nuit est (lé g e r).......................

6

Le soleil brille, la journée est très (b e a u ).......................

21

E n rich issez votre vocabulaire Q

Que signifient les phrases suivantes ? Cochez la bonne réponse. 1

Ernest est inquiet. a Q

II craint quelque chose,

b

II est content,

Q

c Q 2

II est fatigué.

Patrick s’interroge. a □

Il se pose des questions,

b Q II a peur, c Q 3

4

II s’en va.

Un bruit retentit. » □

Il se fait entendre,

b

Q

II s’arrête.

c Q

II diminue.

L’avalanche s’abat sur les maisons. a Q

b

Elle tombe violem m ent sur les maisons,

Q ] Elle passe à côté des maisons,

c Q

Elle soulève les maisons.

Production é crite et orale D ELF Q

Racontez une histoire que vous connaissez (livre ou film ) dans laquelle in te rvien t une bête im aginaire.

D ELF 0

Décrivez deux créatures d’un pays im aginaire, l’une horrible et l’autre magnifique.

22

L’abominable

homme des neiges

un peu : vous vous promenez dans la montagne et, soudain, une bête mystérieuse apparaît. Elle mesure environ trois mètres et semble peser au moins 300 kilos. Elle a de longs bras couverts de poils et le visage d 'u n hom m e. Elle marche sur deux pattes mais utilise aussi ses bras pour courir plus vite. Elle se gratte comme un singe et m ontre ses dents pour vous faire peur. Est-ce un cauchemar ou la réalité ? Cette créature, mi-homme mi-animal, existe-telle ou ne la trouve-t-on que dans les contes européens, les légendes indiennes ou dans un album de Tintin ? Bigfoot filmé par Bob Gimlin et Difficile de le dire avec certitude. Roger Patterson (octobre 1967). Nombreux sont ceux qui affirment avoir croisé la route d'une telle créature. Et ce, dans toutes les montagnes du monde entier. Les témoignages les plus nombreux proviennent des montagnes de l'Himalaya : une jeune népalaise a même affirmé avoir été attaquée par un singe géant en 1974. Des centaines de personnes disent avoir vu ses traces dans la neige. Il en existe des photographies qui sont impressionnantes ! On raconte aussi que des promeneurs ont aperçu son ombre dans la forêt et que des alpinistes ont vu la bête s'enfuir devant eux. Ceux-là °nt dit qu'elle était inoffensive et même plutôt... timide !

g ï [Im aginez

23 l î l i-

'â ï'jà lÈ É i

IbOt

Mais beaucoup de témoignages se sont révélés faux. Comme ces os et ces poils qui, selon certaines personnes, appartenaient à la bête : c'étaient en réalité ceux d'une panthère ! Les scientifiques de toutes les nationalités se sont penchés sur le mystère. Pour les uns, il s'agit tout simplement d'un grand singe. D'autres pensent qu'il s'agit d'un ours. Mais tous disent ne pas avoir suffisamment de preuves pour donner une explication définitive. Beaucoup restent donc persuadés que cette histoire n'est qu'une légende (aucun squelette n'a été retrouvé, par exemple), mais des centaines de gens espèrent encore rencontrer un jour cet animal. Et vous, croyez-vous à l'abominable homme des neiges, celui qu'on appelle aussi le yeti, big foot, sascjuatch, Almasty ou mi-gô ? Si vous vous en sentez le courage, n'hésitez pas à partir à sa recherche, com me cet alpiniste japonais qui a passé six sem aines dans l'Himalaya en 2003 pour rapporter des photos et des films du yeti. Quoi qu'il en soit, la prochaine fois que vous vous jbromenez en montagne, restez quand même prudent : jamais personne n'a prouvé que l'abominable homme des neiges n'existe pas ! 0

24

Compréhension é crite lF

O

A P r ^s avo*r 1

dossier, choisissez la bonne réponse.

II est difficile d’apercevoir le yeti dans la montagne car... a Q

ü est très petit.

b []

sa fourrure est blanche comme la neige.

c EU *1 n’existe peut-être pas. 2

D’après ce qu’on raconte sur le yeti, il ressem blerait plutôt à... a

3

ED un serpent

b Q un oiseau

« □

un singe.

De nombreuses personnes veulent prouver l’existence du yeti, mais elles n’ont pas assez de... a

4

Q temps

b Q preuves

c Q

chance.

Le yeti apparaît dans l’histoire d’un célèbre personnage de bandes dessinées. Il s’agit de... a

5

b Q Zorro

c Q

Tintin.

Un autre nom donné au yeti est... a

@

Q H arry Potter

EU big knee

b Q b ig fo o t

c Q ] big face.

Parm i les adjectifs ci-dessous, choisissez ceux qui peuvent, selon vous, caractériser le yeti. gentil

fo rt

minuscule

grand aim able

prétentieux

drôle

p atient

poilu

im pressionnant agile

poli

géant

gourmand

lourd

Production é crite et orale ^

Dessinez le y e ti tel que vous l’im aginez et décrivez-le à un cam arade qui en fera un dessin. Comparez vos dessins.

25

Un homme peu sympathique e s u is t r è s en c o l è r e

! V incent

n ’a p a s v o u l u

m ’a c c o m p a g n e r à l a m a i r i e 1 d u v i l l a g e . Il f a u t p o u r t a n t p r é v e n ir t o u t le m o n d e de ce q ui se p asse chez E r n e s t e t M a rtin e . Il f a u t f a ir e un e e n q u ê te 2. La b lag u e d o n t p a r la it V in c e n t n ’e s t p lu s d rô le du to u t. P o u rq u o i V in c e n t ne v e u t- il p as v e n ir a v e c m oi ? Q u and j ’a rriv e d e v a n t la m a irie, la p o rte du b â tim e n t s ’o u vre b ru sq u em en t. U n ho m m e s o rt et m e b o u s c u le 3. Il ne s ’excuse pas e t co n tin u e son chem in. — Hé, vo u s pouvez fa ire a tte n tio n !

1. La m airie : les b u r e a u x où tr ava il le nt les e m p lo y és d ’une c o m m u n e . 2. L’en q u ête : les r e c h e r c h e s qui s o n t fa ites p o u r tr o u v e r les r é p o n s e s à des que st ion s. 3. B ousculer : p o u s s e r f o r t e m e n t . 26

Des traces dams la neige ! Il se re to u rn e et m e répo nd : — Q uelque chose ne v a pas ? — V ous m ’avez bousculé. — Ah bon ? M ais p ourquoi restez-vo us d e rriè re la p o rte ? Ce n ’e st p as un p a rk in g ! E t puis, je n ’ai pas le te m p s de d is c u te r a v e c un g am in h Il s ’en v a en g r o m m e la n t 2. Il p a ra ît q u ’on ap p ren d la p o litesse à to u s les e n f a n t s , je p e n s e q u ’il y a d es a d u lt e s q u i o n t la m é m o ire c o u rte 3. J ’e n tre dans la m a irie et m e dirige v e rs le b u reau du m aire. Je le co n n ais bien, c ’est m on oncle ! — P a tric k , q u ’est-ce que tu vie n s fa ire ici ? — Il se passe des choses cu rieu ses chez E rn e st. Tiens, lis ! Je lui ten d s la le ttre a n o n ym e . — Q u ’e s t- c e q ue c ’e s t q ue c e t t e h is t o ir e ? U n e m a u v a is e blague p eut-être. Il ne v a q uand m êm e pas ré a g ir co m m e V in c e n t : il n ’y a que m oi de ra is o n n a b le dans ce v illag e ? J ’in siste et lui explique to u te l’h isto ire : les tra c e s de pas dans la neige, les m o u to n s atta q u é s, les h u rle m e n ts et la le ttre . — Tu as ra iso n . Je v a is a lle r fa ir e un to u r là-bas la s e m a in e p ro ch ain e. — S e u le m e n t ! M ais E rn e s t et M a rtin e o n t v ra im e n t peur. — D ’a c c o rd , P a t r ic k . J e v a is y p a s s e r a v a n t la fin de c e t t e s em ain e. Ça te v a ?

1. Un gam in : (fam.) un e n f a n t ou un ad o les cent . 2. G rom m eler : p arl er e n t r e ses d e n t s s a n s que les a u t r e s c o m p r e n n e n t ce q u ’on dit. 3. Avoir la m ém oire cou rte : oublier r a p i d e m e n t les ch o se s qui se s o n t passées récemment. 28

— Si tu ne peux pas ava n t... — J ’ai beau co up de tra v a il, tu sais. E t puis, il y a ce projet... — Quel p ro je t ? M o n o n c le m ’e x p liq u e q u ’un p r o m o t e u r im m o b ilie r 1 v e u t c o n stru ire des im m eu b le s et un té lé p h é riq u e près du villag e. — U n t é lé p h é r iq u e ! O u a h , s u p e r ! O n p o u r r a r e jo in d r e Le Cirque blan c ? Le C irq u e b la n c e s t un e g ra n d e s t a t io n de ski. E lle e s t de l’a u tre c ô té de la v a llé e . A u jo u rd ’hui, il fa u t p re n d re la v o itu r e pour y a lle r depuis n o tre villag e.

L Un p rom oteu r im m ob ilier : un e p e r s o n n e qui fait co n st ru i re des mai son s, des imm eub le s. 29

Des traces dans la neige ! — On p o u rra, bien sûr. D ’un côté, c ’e st une bonne chose. M ais d ’un a u tre côté, le v illa g e p erd sa tra n q u illité . E t puis, il y a un p ro b lè m e a v e c la fe rm e d ’E rn e s t et M a rtin e . — Po u rq u o i ? — Le n o u v e a u p ro je t p ré v o it la g are du té lé p h é riq u e ju s te à l’e m p la c e m e n t1 de leu r m aison. — M ais on ne p eu t pas la d é tru ire ! — B ie n sû r que non. S a u f si E rn e s t et M a rtin e a c c e p te n t de d ém én ag er. C’est im po ssib le ! E rn e s t est né dans c e tte fe rm e . Ja m a is il ne la q u itte ra ! On ne p eu t pas lui d e m a n d e r ça. — Qui a eu c e tte m a u v a is e idée ? — M o n s ie u r L a rc h e r, le p ro m o te u r im m o b ilie r. Tu l’as peutê tre cro isé en a rriv a n t. — Ce m o n s ie u r de m a u v a is e h u m e u r ? J e n e l ’a im e p a s beaucoup. — M oi non plus. M ais ce p ro je t p eu t ê tre une ch a n ce p our le v illa g e . N o u s a v o n s ju s q u ’à la fin du m o is p o u r n o u s d é c id e r. E n su ite, M o n sie u r L a rc h e r a rrê te le p rojet. La fin du m ois ? Pourquoi cette date m e dit-elle quelque chose ? Je c h erch e et... fin a le m e n t m on oncle m e d onne la ré p o n se sans le v o u lo ir : — Tu co m p ren d s p ourquoi je n ’ai pas beau coup de te m p s p our a lle r chez E rn e s t. M ais je m ’en o ccu p e au ssi, je te le p ro m e ts . Tiens ! dit-il en m e te n d a n t la le ttre an o n ym e. La le ttre , bien sûr : « P a rte z , ou la fu re u r b lan ch e to m b e ra sur v o s m a is o n s a v a n t la fin du m o is ! ». V o ilà un e b ie n é t r a n g e co ïn cid en ce ! >■

1. L’em p lacem en t : l’end roit, le lieu, la place. 30

Compréhension é crite et orale ^

Écoutez l'enregistrem ent du chapitre et cochez les phrases correctes.

1

Q

Patrick et Vincent vont ensemble à la mairie du village.

2

Q

Patrick bouscule volontairement un homme qui sort de la mairie.

3

Q

Le maire du village est Fonde de Patrick.

4

Q

L'oncle de Patrick va voir Ernest dans la journée.

5

[]

Le projet consiste à construire des immeubles et un téléphérique.

6

[ ]

La gare du téléphérique est prévue à l'em placem ent de la

7

Q

8

Q

maison de Patrick.

9

Le projet doit être décidé avant la fin du mois. Le Cirque blanc est le nom d’une station de ski. Avec le téléphérique, on pourra rejoindre directem ent Le Cirque Blanc depuis le village.

10

Q

Q

Patrick pense qu’Ernest sera content de déménager.

Lisez le docum ent et répondez aux questions. La France est divisée en régions, départements et communes. Tous les six ans, les habitants de plus de 18 ans de chaque commune choisissent parmi des candidats, hommes et femmes, les conseillers municipaux. Ces personnes forment le conseil municipal. Le conseil municipal vote à son tour pour choisir le maire de la commune. Celui-ci est élu pour six ans. Il est le représentant de l'État dans la commune. Il est chargé de l'application des lois. Le maire et le conseil municipal s'occupent des affaires de la commune : ils décident, par exemple, des travaux, comme la construction d'écoles ou d'équipements sportifs. Le maire célèbre aussi les mariages. Il y a en France 36 679 maires.

1

À partir de quel âge a-t-on le droit de voter pour élire les conseillers municipaux ?

2

Par qui est élu le maire d'une commune ?

A

C

T

T

3

Pour combien de temps le maire d’une commune est-il élu ?

4

Combien y a-t-il de communes en France ?

5

Qui célèbre les mariages dans une commune ?

Grammaire Les verbes pronominaux • On reconnaît un verbe pronominal au pronom personnel qui l’accompagne. Celui-ci représente la même personne que le sujet. Je m e regarde dans la glace. • Le pronom est placé entre le sujet et le verbe. À l’im pératif, il est placé après le verbe. Dans ce cas, te devient toi. Habille-toi ! • Le passé composé des verbes pronominaux se form e avec l’auxiliaire être. Nous nous som m es reposés.

Q

M ettez au pluriel ou au singulier les sujets et les verbes pronom inaux des phrases suivantes. 1

L’homme s’excuse d’avoir bousculé Patrick.

2

Je me demande qui a écrit cette lettre.

3

Tu te félicites du nouveau projet de téléphérique.

4

Vous vous trompez de coupable.

5

Les flocons de neige se transform ent en glace.

6

Nous nous aventurons dans la montagne.

32

C

T

Mettez les verbes pronom inaux à l’im pératif.

Q

1

Se taire (2e personne du singulier) : ............

2

Se laver (2e personne du pluriel) : ................

3

Se réveiller (2e personne du singulier) : .......

4

Se lever ( l ère personne du pluriel) : ..............

E nrichissez votre vocabulaire ^

Observez le dessin et retrouvez les noms figurant dans la liste. a

E

une crête

b E

d

[E

un col

e

E

g j

m E

neige [ E un somm et un téléphérique

h

un plateau

E une f ° rêt El une v a Née

k E

un glacier

c

Q

f

EU une cascade

i

E] une arête

1 E

un torrent

un lac

A

C

T

T

V

Production é crite et orale Vous proposez au m aire de vo tre com mune de construire un nouveau

d elf

stade. Imaginez le dialogue entre vous et le maire.

d elf

0

Le m aire

du villag e

doit é crire

la p u b licité pour le nouveau

téléphérique. Aidez-le en tro u van t un slogan et de bons argum ents !

► ► ►P R O J E T IN T E R N E T

444

Le Club alpin français Lancez une recherche sur le Club alpin français à l’aide d’un moteur de recherche. Connectez-vous au site officiel. ► À partir de la page d’accueil : • citez quatre activités proposées par le club. • cherchez la carte des refuges et des chalets. • regardez s ’il y a de nouvelles actualités dans les clubs. • cherchez comment envoyer un courriel au club. ► Dans la rubrique « Refuges - Chalets » : • cherchez le nom d’un refuge se trouvant dans le massif des Aravis. • cherchez quelle personne contacter pour organiser un stage dans un centre d’activités. ^ Dans la rubrique « Environnement » : • Quels sont les engagements du club ? ► Cherchez dans la rubrique « La Fédération » les réponses aux questions suivantes : • Quel est le nombre de clubs en France ? • Quel est le nombre d’adhérents ? • Quels livres le club édite-t-il ?

CHAPITRE 4

Une découverte surprenante IIô , V in c e n t ? C ’e s t m o i, P a t r ic k . J ’a i v u m o n o n cle h ie r à la m a irie . F ig u re - to i que... Je ra c o n te l ’h is to ir e du p ro je t de té lé p h é riq u e à

V in c e n t.

Il

ne

fa it

pas

b eau coup

de

c o m m e n ta ire s . À la fin , je lui dis : — Je c ro is q u ’il f a u t a lle r f a ir e un t o u r v e r s le g la c ie r. Les h u rle m e n ts de l’a u tre soir o n t fo rc é m e n t une ex p lica tio n . V in c e n t ne sem b le pas trè s e n th o u s ia s te . — Il a b e a u c o u p n e ig é c e t t e n u it , m e r é p o n d - il. C ’e s t d an g ereu x d ’a lle r là-haut, la neige e st tro p fra îc h e . E t puis, je ne m e sens pas bien ce m a tin . J ’ai pris fro id 1 et j ’ai m al à la gorge. Je va is re s te r cou ch é a u jo u rd ’hui.

1. Prendre froid : to m b e r m alad e a p rè s avoir é té d a n s un lieu froid. 35

Des traces dans la neigel L ’a t t it u d e de V in c e n t c o m m e n c e v r a im e n t à m ’é n e rv e r. Lui qui d ’h ab itu d e est to u jo u rs p a rta n t L.. Je ra ccro ch e 2 le télép ho ne. T a n t pis p o u r lui, je v a is y a lle r to u t seul. De to u te faço n , je dois m ’e n t r a în e r si je v e u x d e v e n ir guide plus ta rd . Ce n ’e s t pas un peu de neige qui v a m ’a rrê te r. Je p ré p a re m on sac en v ite s s e et sors de chez moi. — B r r r ! Il f a it trè s fro id . La te m p é r a tu r e d o it ê tre bien audessous de zéro. P e n d a n t p resq ue deux heu res, je m o n te dans la neige fra îc h e . S o u d a i n , le b r o u i l l a r d

to m b e

e t il c o m m e n c e

à n e ig e r .

H e u r e u s e m e n t que je c o n n a is b ien la m o n ta g n e , s in o n je m e s e n t ir a is c o m p lè t e m e n t p e rd u . J e c o m m e n c e à ne p lu s v o ir g rand-chose. J ’a rriv e en bas du g lacier. V in c e n t a v a it ra iso n : la n e ig e f r a îc h e a r e c o u v e r t les c r e v a s s e s 3. C o n t in u e r e s t tro p d ang ereux. Je v a is p lu tô t re d e s c e n d re vers... — Ahhhhhhhhh! U n e c re v a s s e ! H e u re u se m e n t, elle n ’est pas p ro fo n d e et je ne m e su is p as f a it m a l en to m b a n t . Je m e r e lè v e e t b o u g e m es ja m b e s et m es b ras : ça va, rien de cassé, ju s te un bon bleu 4 sur les fe s se s san s d o u te. J ’a ttr a p e une la m p e de p oche d an s m on sac à dos. Je l’allum e. Q uelle d rôle de c re v a s s e ! Elle a la fo rm e d ’un tu n n el, co m m e si q u elq u ’un l’a v a it creusée. Je m a rch e dans le tu n n el. A p rè s q uelques m è tre s, je d éco u vre une p o rte ! U n e p o rte d ans un g la c ie r : v o ilà qui e st de plus

en

plus é tra n g e . Je la pousse. Elle ré sis te . Je p ousse plus fo rt, elle

1. 2. 3. 4.

36

Être p artan t : ê tre d ’acco rd p o u r faire quelq ue chose. R accrocher : p o s e r le té lé p h o n e a p rè s avoir parlé. Une crev a sse : un tro u d a n s un glacier. Un bleu : b lessu re qui a p p a ra ît sous la p ea u lo rs q u ’on s ’e s t cogné à quelq ue chose.

Des traces dans la neige ! s ’o u vre. Il fa it trè s n o ir de l’a u tre côté. J ’é c la ire a v e c m a lam pe. Je dois ê tre dans une g ro tte. M ais... q u ’est-ce que c ’est que ça ? S u r u n e t a b le se t r o u v e n t un m a g n é t o p h o n e e t d e s h a u tp arleu rs. Des caisses en bois et de g rand s p ro je c te u rs so n t posés sur le sol. — V o ilà d ’où p ro v e n a it la lu m ière que nous a v o n s vu e l’a u tre s o ir . J e p a r ie q u ’il y a d e s h u r le m e n t s e n r e g is t r é s s u r u n e ca s se tte . Je m ’ap p ro ch e de la ta b le et a ttra p e une c a s s e tte que je m ets dans l’ap p areil. Je v a is a p p u y e r sur le b outon du m a g n éto p h o n e q u an d j ’e n te n d s un b ru it : q u e lq u ’un v ie n t. Je dois m e c a c h e r, v ite ! Je plonge d e rriè re deux caisses en bois et essaie de m e fa ire aussi p e tit que possible. U n e p o rte s ’o u vre et une lu m ière s ’a llu m e d ans la g ro tte . Je r e s p ir e le m o in s p o s s ib le . M o n c œ u r b a t t r è s v it e . D es p a s s ’a p p ro ch e n t de la tab le. Qui est-ce ? S a n s f a ir e de b ru it, je t o u r n e la t ê t e e t r e g a rd e à t r a v e r s l’espace laissé e n tre les deux caisses en bois. U n e c ré a tu re pleine de poils est assise sur la chaise : l’ab om in ab le ho m m e des neiges ! À ce m o m ent-là, la so n n e rie d ’un té lé p h o n e re te n tit. Je vo is la b ête f o u ille r 1 dans sa fo u rru re et en s o rtir un p o rta b le. - Allô ? Je re co n n a is sa voix. C ’est celle de...

I

1. Fouiller : c h e rc h e r s o ig n e u s e m e n t p o u r tr o u v e r q uelque chose. 38

A

C

T

T

Compréhension é crite et orale d elf

^

Lisez le chapitre et dites si les affirm ations suivantes sont vraies (V) ou fausses (F). V 1

BBSr Q

F

C’est Patrick qui appelle Vincent au téléphone.

2

Patrick propose à Vincent de m onter jusqu’au glacier.

3

Vincent accepte d’accompagner Patrick.

4

Lorsque Patrick arrive au glacier, le soleil brille.

5

Patrick tombe dans une crevasse.

6

Patrick éclaire le tunnel avec une bougie.

7

Lorsqu’il entend un bruit, Patrick a peur.

8

L’abominable homme des neiges a vu Patrick.

9

C’est le portable de Patrick qui sonne.

Écoutez la conversation téléphonique entre P a trick et Vincent. Puis, complétez le tableau en associant chaque phrase à un personnage ou à l’autre.

1

Il est fatigué.

2

Il est en pleine forme.

3

Il a un rendez-vous ce matin.

4

Il s’est couché tard la veille.

5

Il va voir son dentiste.

6

Le patron du magasin de sport est son ami.

7

Il va parler de Patrick à Michel.

8

Il a envie d’aller vers le glacier.

9 10

40

Il téléphonera demain matin. Ce soir, il va au cinéma.

Pa trick

Vincent

□ □ □ □ □ □ □ □ □ □

□ □ □ □ □ □ □ □ □ □

T

É

S

Grammaire Les homophones Ne confondez pas ! • On : pronom personnel indéfini qui peut être remplacé par un autre pronom personnel. On p art toujours trop tard. -> Il(s)/Elle(s) p art(en t) toujours trop tard. • Ont : 3e personne du pluriel du verbe avoir conjugué au présent de l’indicatif. Il peut être remplacé par avaient (im parfait du verbe avoir). Ils ont beau temps. -► Ils avaien t beau temps.

Q

Complétez les phrases suivantes par on ou ont. 1

aime lancer des boules de neige.

2

Patrick et V in c e n t

3

Les habitants du v illa g e

4

de nouveaux skis. peur des cris.

préfère les animaux q u i

5

Vincent a répondu : «

6

L’h iv e r,

les poils longs.

ne peut pas y aller ce matin ».

doit porter des habits q u i

une doublure.

V o u lo ir à l’indicatif présent Je veux

Nous voulons

Tu veux

Vous voulez

Il / E lle veut

Ils / Elles veulent

0

Com plétez les p hrases avec le ve rb e vo u lo ir. Puis tra n sfo rm e z oralem ent chaque phrase à la form e négative. 1

J e ............ ......aller au cinéma.

2

Elle

.........répondre au téléphone.

3

N o u s ...... ............allum er les projecteurs.

4

V o u s .......

5

V in c e n t...

6

Patrick et V in c e n t...................se prom ener en montagne.

41

Ç

T

T

E nrichissez votre vocabulaire Associez chaque phrase à un ou plusieurs m ots de la liste ci-dessous. la pluie

la neige

la grêle

a

les éclairs

Forage

le vent

l’averse

le soleil

le nuage

le brouillard

le tonnerre

Le ciel est tout noir. De grandes traces de lumières éclairent le ciel. Un bruit de roulement de tam bour retentit. (Quatre mots).

b

Elle est tombée brusquement. Ça a duré quelques minutes, puis il est réapparu. (Trois mots).

c

II est tombé d’un coup, sans prévenir. On ne voit plus rien. Je ne distingue presque plus le bout de mes skis. (Un mot).

d

Pendant la nuit, il en était tombé au moins cinq centim ètres. Mais il s’est mis à souffler très fort et tout a été balayé. (Deux mots).

e

Le ciel est tout blanc. On croit qu’il va neiger mais ce qui tombe du ciel est plus gros que des flocons, plus dur et rebondit sur le sol. (Deux mots).

e

Que signifient ces expressions sur le temps qu’il fait ? 1

II pleut des cordes.

a b c

2

II fait un soleil de plomb.

a b c

42

□ Il fait beau. □ Il y a du vent. □ Il pleut très fort. □ On ne voit pas le soleil. □ Le soleil brille très fort. □ Le soleil se couche.



3

4

A

C

T

1

Le temps se couvre.

II fait un froid de canard.

i

V

t

é

mm

s

a

] Le soleil se couche.

b

] Les nuages envahissent le ciel.

c

] La pluie s'arrête.

a

] Il fait doux.

b

] Il fait très froid.

c

] Il va pleuvoir.

P rodu ctio n écrite et orale O ELF Q

Vous téléphonez à un ami pour lui proposer une sortie. Il préfère re s te r chez lui et vous te n tez de le co n vain cre. Im aginez la conversation.

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IN T E R N E T

La météorologie en montagne Allez sur un moteur de recherche et tapez « météo France ». Cliquez ensuite sur le site officiel de Météo France. Choisissez la rubrique « Montagne ». ► Dans « Les prévisions, accès direct », tapez « Saint-Gervais MontBlanc ». Remplissez ensuite le bulletin météorologique de cette station de ski située dans les Alpes : • Prévisions pour le : ....................... • Soleil : lever : ................................... coucher.: ....................... • Temps sensible : .......................... • Isotherme 0° (m) : ........................ • Direction du vent : ........................ • Vitesse du vent : ........................... ► Dans la rubrique « Voir aussi », choisissez le dossier thématique sur les nuages. Classez les nuages suivant leur altitude dans le ciel (du plus bas au plus haut) : altostratus, cirrus cum ulus, stratus

,

,

,

n im bo stratus cirrostratus.

43

A

C

T

T

Choisissez ensuite le dossier thématique sur la neige. • Quelle est la différence entre les avalanches spontanées et les avalanches provoquées ?

Combien de niveaux l’échelle européenne du risque d’avalanche comporte-t-elle ?

Choisissez enfin le dossier thématique sur les orages. • Quels sont les signes annonciateurs d’un orage ?

• Quels sont les conseils pour se mettre à l’abri en montagne ?

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Des avalanches naturelles ou accidentelles

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O Météo locale et départementale O I-Mode

Une avalanche est un écoulement rapide d'une masse de neige sur une pente. Les avalanches 'spontanées', dites 'naturelles' sont celles qui se déclenchent sous raction directe et immédiate de facteurs météorologiques : fortes chutes de neige froides et ventées, fort réchauffement surtout s'il est accompagné de pluie. Les petites coulées et tes grosses avalanches de poudreuse, parfois dévastatrices, ainsi que les avalanches de printemps de neige moufllée se

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L'abominable Inomme des neiges a un nom in c e n t ! La v o ix de l ’a b o m in a b le h o m m e des neiges e s t celle de V in c e n t ! C o m m e n t e s t- c e p o s s ib le ? J ’é c o u te ce q u ’il d it au té lé p h o n e : — Non ! Je n ’en peux plus, j ’ab an d o n n e ! On n ’a v a it pas d it ça ! V ous êtes c o m p lè te m e n t fou ! V in c e n t ra n g e so n p o r t a b le . Il e s t f u r ie u x . Je s o rs de m a c a ch e tte . — V in c e n t ! Q u ’est-ce que tu fais a v e c ce c o stu m e ? Il se lève d ’un coup et se re to u rn e : — P a tric k ! Je t ’a v a is d it de ne pas a lle r v e rs le g lacier. Tu v as m ’ex p liq u e r ce que... — H é ! Ç a v a , m o n v ie u x h tu n ’es p a s m o n p è r e . E t j ’ai l’im p ressio n que c ’est p lu tô t toi qui m e dois des ex p lica tio n s.

1. Mon vieu x : (fam .) te r m e d ’affection , v 45

Des traces dans la neige !

Je m o n tre du d oig t le m a g n é to p h o n e , les p ro je c te u rs e t son co stu m e d ’ab o m in a b le h o m m e des neiges. V in c e n t s ’e ffo n d re sur la chaise. — Je ne peux rien te dire. Je suis désolé. Je com prend s m a in te n a n t son a ttitu d e étra n g e chez E rn e s t et M a rtin e l’au tre jo u r lo rsqu’il n ’a pas appelé la g end arm erie. Q u an t à la le ttre an onym e, inutile de se d em an d er plus longtem ps qui l’a accrochée sur la porte. M ais pourquoi fait-il cela ? — Je ne tro u v e pas ta blague trè s drôle. — Ce n ’est pas une blague, P a tric k . On m ’oblige à le faire . — On ? Qui ça « on » ? — U n hom m e. — Tu d ois t o u t m e d ire m a in t e n a n t . S in o n , je p r é v ie n s les g en d arm es ! V in c e n t sem b le c o m p lè te m e n t a b a ttu h II h ésite, soup ire puis se lance 2. — Bon, d ’acco rd . Il y a deux m ois, j ’ai re n c o n tré un d rôle de t y p e 3. Il s ’ap p elle M o n sie u r La rch e r. — Le p ro m o te u r im m o b ilie r ! — C elu i que tu as c ro is é à la m a irie , oui. M a is il n ’e s t p as p r o m o t e u r im m o b ilie r . C ’e s t un e s c r o c 4. M a is ç a , je ne l ’ai co m p ris que la se m ain e d ern iè re . Il v e u t s im p le m e n t a c h e te r la m aiso n d ’E rn e s t p our pas ch e r et la re v e n d re ensuite . Je savais bien que cet hom m e n’était pas sym pathique. Mais je ne com prends toujours pas ce que Vincent vien t faire dans cette histoire.

1. Être abattu : se s e n tir tr è s faible, p erdu, san s sav oir quoi faire. 2. Se Iançer : ici, se m e t tr e à to u t ra c o n te r. 3. Un drôle de ty p e : un p e rs o n n a g e curieux, d iffé re n t des a u tre s , utilisé d a n s un sen s négatif. 4. Un escroc : u ne p e rs o n n e qui fa it des affa ire s m a lh o n n ê te s . 46

Des traces dans la neigel ___________________ — Il m ’a proposé de l’arg ent pour faire des tra ces au to u r de chez E r n e s t . A u d é b u t, je n ’y v o y a is q u ’u n e b la g u e . E t p u is, il m ’a dem andé d ’en reg istrer les hurlem ents, puis d ’atta q u e r les m outons. — Tu p o u vais ne pas le fa ire . — Il m en açait de me dénoncer aux gendarm es. Je voulais arrêter, je te le jure, m ais j ’étais allé trop loin. Je ne sais plus quoi faire... V in c e n t se lève et m a rc h e d an s to u s les sens. J ’e s sa ie de le c a lm e r . A p r è s t o u t , il n ’e s t rie n a r r i v é de g r a v e . Je s u is s û r q u ’E rn e s t et M a rtin e lui p a rd o n n e ro n t. — C ’est tro p ta rd ! m e répo nd V in c e n t. D ans tre n te m in u tes, l’a v a la n c h e v a é c ra s e r leu r m aison. — QUOI ? — J ’av a is donné une charg e explosive à M o n sieu r Larch e r. Celle q u ’on u tilise p o u r d é c le n c h e r des a v a la n c h e s . Il m ’a v a it p ro m is q u’il ne s’en s e rv ira it pas. Il v ie n t de m e dire au télép h o n e q u’il a placé la charg e en dessous du col de B ellevu e. Je suis tro p bête ! — Ça tu peux le dire. Q u ’est-ce q u ’on p eu t fa ire ? — Rien. Je secoue V in c e n t : — Il f a u t f a ir e q u elq u e ch o se. Au m o in s p r é v e n ir E r n e s t e t M a rtin e . — Je sais q u ’ils ne so n t pas chez eux a u jo u rd ’hui. — C ’est d éjà ça. M ais il fa u t s a u v e r la m aison. En com b ien de te m p s peut-on a tte in d re le col de B e lle v u e ? — Il fa u t e n v iro n tre n te m in u tes. — A llons-y ! Je ne laisse pas à V in c e n t le tem p s d ’e n le v e r son c o stu m e et le p o u sse h o rs de la g ro tte . Il ne n o us re s te p lus que v in g t- c in q m in u te s p o u r r e t r o u v e r la c h a rg e e x p lo s iv e e t l’e m p ê c h e r de d é c le n ch e r une a v a la n c h e .

48

Compréhension é crite et orale Lisez le chapitre et cochez l’affirm ation correcte. 1

Vincent est au téléphone, il parle a □

avec sa mère.

b F ] avec Monsieur Larcher. 2

3

4

5

D ELF 0

Patrick est caché derrière des caisses en bois. a Q

II n’entend rien de ce qui se passe dans la grotte,

b Q

II écoute ce que dit Vincent au téléphone.

Vincent porte un costume de yeti. a Q

II le garde pendant tout le chapitre,

b Q

Patrick l’aide à l’enlever.

Vincent raconte ce qui s’est passé à Patrick, a Q

II est très heureux de ce qu’il a fait.

b Q

II voulait arrêter mais ne savait pas com m ent faire.

Patrick et Vincent sortent de la grotte. a Q

Ils redescendent au village prévenir Ernest et Martine,

b Q

Ils m ontent vers le col de Bellevue.

Écoutez l’enregistrem ent du chapitre. Parm i les phrases suivantes, quelles sont celles qui ne font pas partie des dialogues ? 1

Allons-y !

2

J ’avais donné une charge explosive à Monsieur Larcher. Celle qu’on

3

Attention ! L’avalanche est en train de se déclencher.

4

Le costume est trop petit. Je vais l’enlever.

5

Vincent ! Qu’est-ce que tu fais avec ce costume ?

utilise pour déclencher des avalanches.

6

D’accord, Monsieur Larcher, je vais installer la charge comme prévu.

A

C

T

T

Grammaire Les pronoms personnels Rappelez-vous ! • Les pronoms personnels désignent des personnes ou des objets. • Leur form e change selon la fonction qu’ils ont dans la phrase : • sujet : P a tric k se cache. -► Il se cache. • complément d’objet direct (COD) : Il regarde V in cen t -► Il le regarde. • com plément d’objet indirect (COI) : Il d it à son am i de tout raconter. -► Il lu i d it de tout raconter. J'a i besoin de vacances. -> J'e n ai besoin. Je pense à mes vacances. -* J'y pense. • autre complément : Ils sortent de la g ro tte -> Ils en sorten t Il va au som m et de la m ontagne.

Il y va.

• Le tableau ci-dessous résume les formes des pronoms :

Q

Sujet

COD

COI

je

me

me

tu

te

te

il, elle, on

le, la, I’, en

lui, en, y

nous

nous

nous

vous

vous

vous

ils, elles

les

leur, en, y

Autre com plém ent

en, y

en, y

Complétez les phrases suivantes avec les pronoms personnels qui conviennent. 1

La n e ig e .........................recouvre, (les crevasses)

2

P a tric k .........................entend parler au téléphone. (Vincent)

3

Devenir guide de haute montagne, i l .........................rêve !

50

4

Les deux co p ain s..........................sont nés. (dans le village)

5

La bête n e ..........................fera plus peur. (Ernest et M artine)

6

II a bien regardé mais la bête n’..........................est plus. (dans la grotte)

7

Il s ........................ viennent, (de la g rotte)

8

On ne sait pas si P a tric k

9

Je v o u d ra is ..........................en parler, dit Patrick à Ernest.

en voudra, (à Vincent)

(Ernest et M artine) 10

Elle v a ..........................ensevelir, dit Vincent à Patrick. (Vincent et Patrick)

11

J e ........................ donne une minute pour sortir de la grotte, dit Patrick à Vincent. (Vincent)

12

J e ....................... me demande qui est cet homme, pense Patrick. (à Patrick)

13

Q

Je te donne mon portable, prends-..........................

Le temps. Complétez les phrases suivantes en utilisant les indicateurs de tem ps proposés. pendant dès

1 2

depuis il y a...

du... au dans

à p artir en

à

La maison s’est e ffo n d ré e ......................... une seconde. Patrick m a rc h e ......................... une heure et il est encore loin du glacier.

3 4

II a n e ig é ......................... au moins deux heures. Les vacances de Noël d u re n t......................... 20 décembre ........................2 janvier.

5

Vincent a rencontré le p ro m o teu r......................... un mois.

6

La charge exp lo sera........................ trente minutes.

7

La charge exp lo sera........................ huit heures trente.

8

........................de demain, Vincent ne portera plus son costume.

9

........................qu’il a entendu la voix, Patrick a reconnu Vincent.

51

C

A

T

T

E n rich issez votre vocabulaire Donnez la signification des phrases suivantes. 1

Vincent regrette son attitude. a Q

II est content de ce qu’il a fait,

b

Il se fiche de tout,

l

c Q 2

3

II est m écontent de ce qu’il a fait.

La charge explosive peut déclencher des avalanches, a Q

Elle peut arrêter des avalanches.

b Q

Elle peut provoquer des avalanches,

c Q

Elle peut détruire des avalanches.

C’est trop tard. a Q

On n’a plus le temps,

b Q

II reste encore beaucoup de temps,

c [ ]

La nuit tombe.

Production é crite et orale d elf

Q

Imaginez le dialogue entre V incent et M onsieur Larcher lors de leur prem ière rencontre.

D ELF 0

Vincent écrit une lettre à Ernest et M artine pour s’excuser de ce qu’il a fait. Aidez-le.

52

Les glaciers [les glaciers sont de grandes étendues de glace et de neige. Dans les régions polaires, ils recouvrent toute la surface du sol et peuvent avoir plus de 3 000 mètres d'épaisseur ! En Europe, on trouve des glaciers jjf dans les régions montagneuses, à des [ y ' i * s| ! i w* liiR * altitudes où la température est le plus | j souvent au-dessous de zéro. Un glacier ne reste pas immobile, il glisse le long des montagnes : on dit qu'il avance. Dans les Alpes, certains glaciers avancent ainsi de huit cents mètres par an ! Ce mouvement forme les crevasses et peut réserver de drôles de surprises : les restes d'un avion (Le Malabar Princess) ont été retrouvés en bas du glacier des Bossons à Chamonix,

J

trente-six ans après le crash de celui-ci sur le sommet du mont Blanc ! Par contre, quand il fait chaud pendant longtemps, la glace fond et la taille du glacier diminue. On dit alors qu'il recule. Le réchauffement de la Terre a une forte influence sur les glaciers puisqu'il en accélère la fonte. Existe-t-il un risque de disparition complète des glaciers ? Difficile de répondre, d'autant plus que les spécialistes ne sont pas d'accord entre eux ! Les glaciers ont envahi les Alpes il y a 15 000 ans. Depuis, ils ont dessiné la forme des montagnes et des vallées. Ce sont de grandes réserves d'eau qui alimentent torrents et rivières. De nombreux alpinistes parcourent chaque été les glaciers alpins. Ils sont équipés de crampons, de cordes et de piolets.

54

Le plus grand glacier des Alpes françaises s'appelle la M er de glace. Il est situé dans le massif du Mont-Blanc. Il s'étend sur sept kilomètres entre 1 400 et 3 900 mètres d'altitude. Il avance d'environ 100 mètres par an. Mais la fonte de la glace est encore plus rapide et celui-ci recule en réalité année après année. On peut le visiter en empruntant un train qui existe depuis 1909. Q

Retrouvez les dix-sept mots cachés dans la grille. Alpes

alpiniste

crevasse

glace

neige

altitude glacier

piolet

Chamonix m assif

tem p érature

55

corde

montagne to rren t

cram pon m ont Blanc

vallée

À la dernière seconde I ne re s te p lus que cin q m in u te s a v a n t que l'a v a la n c h e se d é cle n ch e ! V in c e n t m a rc h e d e v a n t m oi. Je ne risq u e pas de le p e rd re : on le v o it de lo in a v e c son c o s tu m e p le in de m

p o ils ! Il s ’a r r ê t e : — On y est presque. Tu vo is le g rand p o te au c in q u a n te m è tre s

au-dessus de nous ? — T rès bien. Tu es sûr que M o n s ie u r L a rc h e r a p lacé la charg e exp lo sive à cet e n d ro it ? — J'a i été assez bête p our lui in d iq u er la m e illeu re place. Il ne c o n n a ît rien à la m o n tag n e, il a c e rta in e m e n t suivi ce que je lui ai dit. J ’ai été si stupide... Je crois que le m o t n 'est pas assez fo rt ! Il fa u t nous d ép êcher L

1. Se d é p ê c h e r : faire vite. 56

A la dernière seconde

N o u s ne s o m m e s plus trè s loin, m a is la n eig e e s t p ro fo n d e et c h a q u e p a s n o u s d e m a n d e un g ro s e f f o r t . V in c e n t a v a n c e d if f ic ile m e n t à ca u se de son c o s tu m e qui e s t tr è s lo u rd . M a is a p rè s to u t, c ’e s t de sa f a u t e si n o us s o m m e s là. T o u t à coup, V in c e n t c rie : A A A A H H H H ! Il s ’e s t to rd u 1 le pied. Il e s sa ie de m a rc h e r m ais crie de d o u leu r à chaqu e pas. Je l’en co u rag e, nous ne so m m es plus trè s loin. — Je n ’en peux plus, m e dit-il. N ous ne p o u v o n s pas a b a n d o n n e r si p rès de l’o b je c tif. E t si nous re sto n s là, l’a v a la n c h e v a nous e n tr a în e r a v e c elle. Je décide de c o n tin u e r to u t seul. V in c e n t m e crie que c ’e st tro p d ang ereux. Je ne l’éco u te pas et m a rc h e le plus v ite possible. La neige est si p ro fo n d e que je m ’en fo n ce p resq ue ju s q u ’aux genoux. Trois m in u te s plus ta rd , je suis au n ive a u du p oteau . Je creuse un peu la neige et t r o u v e la ch a rg e : tro is b â to n s e x p lo s ifs de c o u le u r m a r r o n c o llé s p a r du s c o tc h v e r t , un p e t it é c r a n s u r le q u e l d é file n t des c h iff r e s ja u n e s e t d e u x fils , un b leu e t un rouge. Je m e cro is d an s un film d ’esp io n n a g e ! M ais c e tte fois, Ja m e s B o n d a q uin ze ans, s ’a p p e lle P a t r ic k e t ne s a it p as quoi fa ire . Je h u rle à V in c e n t : — Q u ’est-ce que je fa is ?

Le v e n t souffle fo rt et je n ’enten ds pas sa réponse. Les ch iffre s d éfilen t : 60, 59, 58, 57, 56... il re ste m oins d’une m in u te ! D ans les film s, le héros se d em a n d e to u jo u rs s ’il fa u t a rra c h e r le fil rouge ou le bleu. Je h u rle à V in c e n t : — Le rouge ou le bleu ?

1. Se tord re : se plier en fo rç a n t.

Des traces dans la neige !

Je n ’e n te n d s to u jo u rs rien. A llong é dans la neige, V in c e n t fa it de g ran d s signes a v e c son é ch a rp e bleue. Que veut-il m e dire ? Les c h iffre s d é file n t : 40, 39, 38, 37. Le bleu, alors ? J ’a ttra p e le fil bleu. 25, 24, 23. Je je tte un d e rn ie r coup d ’oeil v e rs V in c e n t. Il e s t d eb o u t. Il je t t e en l’a ir son b o n n e t. 10, 9, 8, 7. Celui-ci est aussi bleu ! 4, 3, 2. Je n ’h ésite plus. J ’a rra c h e le fil bleu. Le c h iffr e 1 re s te a ffic h é . La c h a rg e n ’a p as exp lo sé, il n ’y a u ra p as d ’a v a la n c h e . Je m e co u ch e d an s la neige et re sp ire p ro fo n d é m e n t : on a réussi ! Lo rsqu e je re jo in s V in c e n t, celui-ci m e s e rre dans ses bras et m e fé lic ite . Il est trè s ex cité ! Il dit q u ’il v a to u t e x p liq u e r à E rn e s t et M a rtin e , au m aire, aux g e n d arm e s, q u ’on ne v e r r a plus ja m a is ce M o n s ie u r L a r c h e r , q u e t o u t ç a n ’e s t p lu s q u ’un m a u v a is souvenir... Puis, il s ’a rrê te et m e d em a n d e c o m m e n t j ’ai fa it p our que la ch arg e n ’explose pas. — J ’ai a rra c h é le fil bleu co m m e tu m e l’as fa it co m p re n d re en a g ita n t to n é ch a rp e et to n b onn et. — H ein ? Je v o u la is te fa ire c o m p re n d re de je t e r la ch arg e le plus loin possible de toi ! M es ja m b e s se m e tte n t à tre m b le r a u s s itô t et je to m b e dans la neige. Je crois que j ’ai besoin de re p re n d re un peu m es esp rits a v a n t de re d e s c e n d re au villag e...

A

C

T

V

T

Compréhension é crite et orale d elf

Q

Lisez le chapitre puis répondez aux questions. 1

Pourquoi Monsieur Larcher a-t-il placé la charge en dessous du col de Bellevue ?

805JT Q

2

Pourquoi Patrick ne risque-t-il pas de perdre Vincent ?

3

Comment est repéré l’endroit où est placée la charge explosive ?

4

Quels sont les couleurs présentes sur la charge explosive ?

5

Qu’essaie de dire Vincent à Patrick en agitant ses vêtem ents ?

6

Que croit comprendre Patrick aux gestes de son ami ?

7

Qu’indiquent les chiffres jaunes sur le petit écran ?

8

La charge explose-t-elle ?

Écoutez l’enregistrem ent et dites si les affirm ations suivantes sont vraies (V) ou fausses (F). V 1 2

À la sortie du village, il faut suivre un chemin « GR5 ».

4

Dans la forêt, le chemin est très bien indiqué.

60

□ □ □ □

Si on voit un panneau marqué « Vue sur le glacier », il fa u t faire demi-tour.

5

□ □

Quand on voit une ferm e avec un toit bleu, on tourne à droite.

3

F

Le poteau jaune est à un kilomètre de l’arrivée.

□ □ □ □

A

C

T

T

Grammaire Les adverbes en -m e n t Rappelez-vous ! • On forme les adverbes en -ment généralem ent à partir du féminin de l’adjectif (attention aux accents !). dur -* dure -► durem ent précis -► précise -► précisém ent • Lorsque le masculin de l’adjectif se term ine par une voyelle, on forme l’adverbe à partir du masculin de l’adjectif (attention aux exceptions !). poli -► polim ent continu -► continûm ent (avec un accent circonflexe !) g a i -► g aiem ent (exception !) • Certains adverbes se term inent en -emment ou en -am m ent suivant l’orthographe de l’adjectif dont ils dérivent. puissant -► puissam m ent prudent -► prudem m ent (se prononce [pRydamd]) • Notez les adjectifs suivants : b ref -* brièvem ent g en til -> gentim ent

Q

Formez les adverbes à p a rtir des adjectifs suivants. 1

sérieux (à partir du fém inin) : ...............................................................

2

/ent (à partir du fém inin) : ....................................................................

3

évident (en -emment) : ..........................................................................

4

m échant (en -am m ant) : .......................................................................

5

confus (à partir du féminin, accent aigu) : ..........................................

6

cru (accent circonflexe) : ......................................................................

A

C

T

T

E n rich issez votre vocabulaire Retrouvez dans le chapitre les mots qui correspondent aux définitions suivantes. 1

2

C’est un glissement de neige le long de la montagne.

Ce verbe est utilisé pour dire que le pied de Vincent s’est violem m ent plié.

3

Patrick utilise ce verbe pour dire que ses jambes bougent toutes seules.

4

On le fait généralem ent avec une pelle, mais là, Patrick le fait avec ses mains.

5

Ce verbe signifie que Patrick tire violem m ent sur un fil.

6

Ce nom désigne quelque chose qui reste en mémoire.

7

Ce verbe traduit le grand bruit : BOUM !

8

Cet adjectif est utilisé lorsque quelque chose présente un risque.

Production é crite et orale D ELF

D ELF Q

Demandez à quelqu’un de m im er des gestes et décrivez-les.

Sur une feuille, dessinez un plan (par exemple, le chem in du village au glacier), puis complétez-le avec quelques explications écrites (points de repère, distances, explications).

62

T

E

S

T

F

I

N

A

L

Répondez aux questions sur l’histoire. Justifiez votre réponse.

Q

1

Pourquoi Ernest a-t-il peur des traces dans la neige ?

2

Pourquoi Vincent déconseille-t-il à Patrick d’aller vers le glacier ?

3

Que veut faire Monsieur Larcher ?

4

Quel est le projet dont parle l’oncle de Patrick ?

5

Quelles attitudes de Vincent Patrick trouve-t-il étranges ?

6

Comm ent Patrick empêche-t-il la charge d’exploser ?

7

Pourquoi Patrick tremble-t-il à la fin de l’histoire ?

Choisissez l’affirm ation correcte pour chaque personnage (plusieurs choix possibles). 1

2

Patrick. a

lia quinze ans et veut devenir guide de haute montagne,

b

Son père est le maire du village,

c

II joue à être l’abominable homme des neiges,

d

lia empêché la charge d’exploser.

Vincent. a

II veut être m oniteur de ski.

b

II a reçu de l’argent de Monsieur Larcher.

c

lia accroché la lettre anonyme sur la porte de la maison

d

II veut faire partir Ernest et M artine de leur maison.

d’Ernest.

63

T 3

^

E

S

T

F

I

N

A

L

Monsieur Larcher. a

C’est l’oncle de Patrick,

b

lia placé la charge dans la montagne,

c

II a donné de l’argent à Vincent,

d

II veut habiter dans la maison d’Ernest et Martine.

En redescendant de la montagne, Pa trick et V incent retrou ven t les autres personnages de l’histoire à la m airie. 1

Vous êtes le maire du village. Racontez à tout le monde ce que vous savez de l’histoire.

2

Vous êtes Ernest. Racontez à tout le monde ce que vous savez de l’histoire.

3

Vous êtes Patrick. Racontez à tout le monde ce que vous savez de l’histoire.

4

64

Vous êtes Vincent. Expliquez à tout le monde votre comportement.

La m ontagne tM belle en hiver ï Pour Patrick,

g arçon de quinze ans

p assio n n é de ski et d ’alp in ism e, c ’est le p arad is. M ais la d é co u ve rte d ’é tra n g e s e m p re in te s a u to u r d ’un c h a le t de son v illa g e b o u scu le ses v a ca n ce s de Noël. P a tric k v a m e n e r l’en q u ê te ju s q u ’au c œ u r de la m o n tag n e. L ’a b o m in a b le h o m m e des neiges serait-il re v e n u ? Qui a accro ch é une le ttre a n o n y m e su r la p o rte du c h a le t ? Quel est ce c u rie u x p e rs o n n a g e que P a t r ic k re n c o n tr e à la m a irie ? P o u rq u o i son m e ille u r am i, V in c e n t, rie sem ble-t-il pas v o u lo ir l’a id e r ? P a t r ic k réussira-t-il à d é c o u v rir to u te la v é r ité ? T o u t au long de l’h isto ire , v o u s tro u v e re z : des ex ercices de g ra m m a ire , de c o m p réh en sio n e t d ’exp ression é c rite et o rale ; des a c tiv ité s ty p e D E L F ; des d ossiers s u r les A lp es fra n ç a is e s , su r Yab o m in a b le hom m e des n eig es e t s u r les g la c ie rs ; des p ro je ts In te r n e t ; un te s t fin a l ; un CD au dio av e c l’e n re g is tre m e n t in té g ra l du tex te.

Niveau Un Niveau. Deux Niveau Trois Niveau Quatre

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