Tema 19 - Opos 2012

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Tema 19 – Temario 93

TEMA 19 – LA LOCALIZACIÓN EN EL TIEMPO

INTRODUCTION. Dans le discours, nous pouvons exprimer la temporalité de différentes façons : avec un verbe, un adverbe, un complément circonstanciel, etc. ; dans ce sujet nous allons expliquer quelques-unes, en tenant compte la limite puisque c’est un très vaste sujet.

1. MOYENS POUR EXPRIMER LE TEMPS. La langue française a des différents moyens pour exprimer le temps, la temporalité, le temps atmosphérique, pour se situer dans le temps. Nous allons étudier quelques-uns, en nous centrant dans trois piliers fondamentaux :  La sémantique : nous exprimons le temps en français avec l’expression de l’heure, de la date, de la durée, de la fréquence, de la météo, etc., c'est-à-dire, avec un lexique propre qui exprime cette temporalité.  La morphologie : les temps verbaux est la catégorie lexicale qui exprime par excellence le temps par ses transformations morphologiques. Mais aussi les adverbes de temps et quelques prépositions nous indiquent un temps dans le discours.  La syntaxe : les propositions subordonnées de temps produisent un jeu de rapports temporels entre le procès exprimé et chacune des propositions.

1.1.

LA DATE, LES JOURS, LES MOIS ET LES SAISONS.

LA DATE : Il y a plusieurs façons de demander la date, selon le registre : -

Standard : Quelle est la date, aujourd’hui ?

-

Soutenu : Quel jour sommes-nous ?

-

Familier : On est quel jour, aujourd’hui ? – Nous sommes le combien ?

Et la réponse standard : jour de la semaine + nº + mois + année  Mardi, 15 novembre 2011. Le premier jour du mois c’est « Le premier », nous n’utilisons pas le numéro « 1 ». « Nous sommes le 15 avril 2011 » « Nous sommes le premier novembre ». LES JOURS DE LA SEMAINE : lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche. Le sens change si va suivi d’article ou non, si on parle du jour actuel c’est sans article : « Lundi je suis à Berlin », c'est-à-dire, ce lundi là je serai à Berlin. Mais si on parle d’une répétition on mettra l’article : « Le lundi je suis à Berlin », c'està-dire je suis à Berlin tous les lundis. 1

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LES MOIS DE L’ANNÉE : janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre. Pour dire le mois on utilise « en » : « Nous sommes en novembre », mais « Nous sommes au mois de novembre ». LES SAISONS : le printemps, l’été, l’automne, l’hiver. On utilise « au » devant consonne « au printemps » et «en » devant voyelle ou « h » muet : « en été, en automne, en hiver ».

1.2.

L’EXPRESSION DE L’HEURE.

Pour demander l’heure nous utiliserons une question standard comme « Quelle heure est-il ? » ou plus familier comme « Quelle heure il est ? ». Pour répondre nous utiliserons toujours au singulier « Il est » et l’heure, qui peut être exprimée de deux façons : le registre quotidien et le registre officiel ou administratif. Dans le registre quotidien nous disons « et quart », «et demi » et nous utilisons la formule « moins… », Exemples : « Il est trois heures et quart – Il est trois heures et demi – Il est trois heures moins vingt – Il est trois heures moins le quart ». Dans le registre officiel, nous utiliserons les nombres tels quels, exemples : « Il est trois heures quinze – Il est trois heures trente – Il est trois heures quarante-cinq ». Les moments de la journée nous indiquent le temps aussi : le matin, le midi, l’après-midi, le soir, la nuit. Le suffixe « ée » exprime la durée : matinée, soirée, journée, année. (J’ai passé la soirée à travailler.

1.3.

LA MÉTÉO.

Pour décrire le temps, on utilise les constructions impersonnelles : -

Il fait + adjectif  Il fait chaud / beau / froid.

-

Il y a + nom  il y a du soleil / de la neige / des nuages.

-

Il + verbe impersonnel : Il pleut / Il neige / Il fait 10º.

1.4.

LA DURÉE ET LA FRÉQUENCE.

La durée est l’espace de temps que dure une chose, tandis que la fréquence est le caractère de ce qui se reproduit périodiquement. On utilise différents prépositions et adverbes pour exprimer la durée et la fréquence.  Adverbes exprimant la fréquence et la durée :  Hier, Aujourd’hui, Demain, Maintenant, alors, après, après-demain, avant, avant-hier. Exemples : Mon frère arrivera demain – Je commence à travailler maintenant – Aujourd’hui c’est le 13 novembre.

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 D’abord, ensuite, enfin. Exemples : D’abord nous prendrons des huîtres, ensuite du saumon, enfin une charlotte aux framboises.  Longtemps, pendant. Exemples : Je suis resté longtemps à contempler la mer. – Il a dormi pendant toute l’après-midi.  Encore, toujours, jamais. Exemples : Tu travailles encore à la banque ? – Il habite toujours boulevard Saint-Michel.  Souvent, quelquefois, autrefois, parfois. Exemples : Je vais souvent au théâtre – Je viens au café quelquefois.  Déjà. Exemple : J’ai déjà fini mon travail.  Soudain. Exemple : Soudain, il s’enfuit.

 Prépositions exprimant la fréquence et la durée :  Depuis : indique l’origine d’une action ou d’une situation toujours actuelle : Je suis professeur depuis 1984 / depuis 15 ans. Au début de phrase on utilise « il y a / ça fait », exemple : Il y a / Ça fait 15 ans que je suis professeur ». Devant un verbe on dit « depuis que » : « Depuis que je fais du sport, je dors mieux ».  Pour : indique une durée prévue : je suis en stage pour trois mois.  Par peut indiquer durée : Par beau temps, on aperçoit le Mont Blanc ; mais aussi fréquence : Prends ce médicament deux fois par semaine.  Pour indiquer périodicité ou répétition on utilise « sur » : Nous faisons une dictée un jour sur deux.  Pendant : indique la durée d’une action : Le matin, je me brosse les dents pendant cinq minutes.  En : indique une durée de réalisation : je fais huit kilomètres en une heure.  A : indique un point dans le temps : Je termine mon travail à 18h. « de…à » : indique une distance d’un point à un autre dans le temps : je travaille de 8 heures à midi, du lundi à vendredi.  Jusqu’à : indique une limite dans le temps : En France, on travaille en général jusqu’à 60 ans.  Vers : indique une approximation dans le temps : Il arrive vers midi.

1.5.

AUTRES CONSTRUCTIONS.

 Prépositions indiquant antériorité : avant, avant + infinitif : j’ai tout rangé avant de partir.  Prépositions indiquant postériorité : après, après + infinitif : Elle prend une tasse de thé après avoir dîné.

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 Indication de l’imminence : aller + infinitif, être sur le point de + infinitif, ne pas tarder à + infinitif. Exemples : Dépêche-toi, nous allons partir ! – Il est sur le point d’accepter – Il ne va pas tarder à pleuvoir.  Indication de l’accomplissement de l’action : venir de + infinitif : je viens de finir mon repas.  Indication de la simultanéité entre l’action et le moment de l’énoncé : le gérondif, le participe, être en train de + infinitif. J’ai rencontré Marie en sortant de la poste – je suis en train de finir mes devoirs.

1.6.

LES TEMPS VERBAUX.

Les marques du temps situent l’événement dont on parle par rapport au moment où l’on parle. Les temps d’un verbe sont les formes qu’il prend pour préciser si le fait rapporté par le locuteur ou le scripteur correspond à un moment présent, passé ou futur. Tout simplement on situe une action dans le temps : tu chantes, tu chanteras, tu avais chanté. Si le choix du temps se fait en général par rapport aux moments où s’exprime le locuteur ou le scripteur (temps absolu), il peut aussi se faire par rapport à un fait qui sert de repère (temps relatif). Repère qui est fixé dans le récit par un autre verbe. -

Le temps absolu ainsi appelé lorsque l’action décrite correspond au moment où l’on parle : il est essoufflé par le vent (au moment où l’on parle).

-

Le temps relatif ainsi appelé lorsque l’action est décrite à l’aide d’un temps différent de celui utilisé au moment où l’on parle : Il va courir dès qu’il sera arrivé (le locuteur parle, il va courir, et l’action se produira, dès qu’il sera arrivé, plus tard par rapport au moment où l’on parle).

Nous faisons la différence aussi entre les temps simples et les composés : -

Les temps simples sont constitués d’un seul terme, le radical du verbe plus la terminaison (suivant la personne, le nombre, le mode et le temps) : Je chantais – elle courrait.

-

Les temps composés sont constitués de deux termes, un auxiliaire et le participe passé du verbe : il avait chanté – elle a couru.

Un verbe possède sept modes : indicatif, conditionnel, impératif, subjonctif, infinitif, participe et gérondif, et chacun d’eux présente en règle générale plusieurs temps suivant l’époque à laquelle se situe le fait. Les modes personnels sont l’indicatif, le conditionnel, l’impératif et le subjonctif. Les modes impersonnels sont l’infinitif, le participe et le gérondif. a) L’indicatif: -

Présent  situe un fait au moment où l’on parle. Il présente l’action en cours d’accomplissement.

-

L’imparfait  indique une action en cours d’accomplissement, pas achevée.

-

Le futur simple  situe le fait dans un avenir proche ou lointain. 4

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-

Le passé simple  présente un fait accompli à un moment donné du passé, mais le fait est envisagé comme lointain, sans contact avec le présent.

-

Le passé composé  exprime une action accomplie à un moment donné du passé.

-

Le passé antérieur  marque l’antériorité immédiate par rapport à un passé simple.

-

Le plus-que-parfait  exprime l’antériorité d’un fait par rapport à un autre fait passé.

-

Le futur antérieur  présente le fait comme accompli par rapport à un moment donné dans le futur.

b) Le conditionnel (présent ou passé)  exprime le désir, le souhait, une information non confirmée, la probabilité. c) L’impératif  exprime l’ordre, la défense, le souhait, la demande, etc. d) Le subjonctif  employé seul, il a une valeur d’impératif ; dans les propositions subordonnées : -

Présent  exprime la simultanéité par rapport au verbe de la proposition principale.

-

Imparfait  dans la langue classique, il exprime la simultanéité ou la postériorité par rapport au verbe de la proposition principale.

-

Passé composé  exprime l’antériorité par rapport au verbe de la proposition principale.

-

Plus-que-parfait  dans la langue classique, il exprime l’antériorité et l’accompli par rapport au verbe de la proposition principale.

e) L’infinitif  le présent indique la simultanéité par rapport au verbe principal. L’infinitif passé indique l’antériorité par rapport au verbe principal et un fait accompli. f) Le participe  le présent indique la simultanéité par rapport à un verbe principal, il se rapporte à un nom. Le participe passé sert à former les temps composés. g) Le gérondif  se rapporte à un verbe et il exprime la simultanéité par rapport à lui.

1.7.

COMPLÉMENT CIRCONSTANCIEL DE TEMPS.

Le complément circonstanciel de temps : est le mot ou groupe de mots qui complète l’idée du verbe en indiquant quelque précision extérieure à l’action, le temps. On le reconnaît plaçant après le verbe la question quand ? Le CCT peut marquer une époque (Nous partirons dans trois jours) ou une durée (Il a travaillé toute sa vie).La nature du CCT peut être : -

Un nom ou un mot pris substantivement : Je serai là à ton retour.

-

Un infinitif : J’ai tout rangé avant de partir.

-

Un participe : Étant enfant, j’aimais jouer avec mon père.

-

Un gérondif : J’ai rencontré Marie en sortant de la poste.

-

Un adverbe : Nous partirons bientôt.

-

Une proposition : Nous commencerons quand vous voudrez.

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1.8.

PROPOSITION SUBORDONNÉE DE TEMPS.

La proposition subordonnée de temps produit un jeu de rapports temporels entre les procès exprimés dans chacune des propositions, et elle détermine ainsi une relation qui peut être soit de simultanéité, soit d’antériorité, soit enfin de postériorité. Ces trois relations temporelles peuvent être introduites par :  Des conjonctions : quand, lorsque...  Des locutions conjonctives : après que, en attendant, avant que...  Une locution formée par un substantif + un relatif : au moment où, jusqu’au moment où... En ce qui concerne les modes verbaux, on emploie :  L’indicatif avec la simultanéité et la postériorité, qui actualisent, dans le présent ou dans le passé, un procès effectif. La postériorité demande par ailleurs des temps composés.  Le subjonctif est de règle pour les actions non actualisées exprimées par l’antériorité.

a) Relation de simultanéité : les actions exprimées par chacune des propositions sont simultanées. L’action de la proposition principale et de la subordonnée ont lieu en même temps. Exemple : Quand je travaille, j’écoute de la musique.  présent + présent Quand nous étions en Espagne, nous avons appris la nouvelle.

 Subordonnée à l’imparfait et principale au passé composé. La proposition subordonnée marque la durée d’un fait ponctuel dans la principale. Les introducteurs de ces propositions subordonnées sont : quand, lorsque, dès que, aussitôt que, au moment où, comme, pendant que, alors que, tandis que, à mesure que, au fur et à mesure, à peine... que, etc. Exemples : 

Lorsque j’étais enfant, j’aimais accompagner mon père.



Dès qu’il fait beau, les gens s’asseyent aux terrasses.



Aussitôt qu’il rentrait chez lui, il écoutait son répondeur.



Le directeur m’a appelé au moment où j’allais partir.



Alors que l’avion décollait, un moteur est tombé en panne.



La femme rangeait les livres au fur et à mesure qu’on les lui rendait.

b) Relation d’antériorité : l’action exprimée par le verbe de la principale est antérieure à celle exprimée par le verbe de la subordonnée. L’action de la subordonnée a lieu avant celle de la principale. Le verbe de la subordonnée est à un temps composé. Exemple : Il vaudrait mieux rentrer à la maison avant qu’il ne fasse nuit.

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Les introducteurs de ces propositions subordonnées : avant que (ne), jusqu’à ce que, en attendant que, le temps que, d’ici (à ce) que (+ subjonctif). Exemples : 

Réclamez jusqu’à ce que vous obteniez satisfaction !



Nous sommes allés boire une bière en attendant qu’il revienne.



Attends-moi le temps que j’aille acheter un paquet de cigarettes.



D’ici à ce qu’on sache la vérité, il se passera beaucoup de temps.

Subordonnée participiale : elle s’emploie surtout à l’écrit. Le participe a son propre sujet. Ex. Les enfants partis, la maison paraît calme. c) Relation de postériorité : l’action exprimée par le verbe de la proposition principale est postérieure à celle qu’exprime le verbe de la subordonnée. Marc voyage beaucoup ; aussitôt qu’il est arrivé à destination, il téléphone à sa femme. Prop. Sub. (action 1)

Prop. Ppale. (action 2)

Les introducteurs de ces propositions subordonnées : quand, lorsque, dès que, aussitôt que, une fois que, après que, depuis que, maintenant que, à présent que, à peine... que, etc. Exemples : 

Quand la banque aura donné son accord, vous pourrez encaisser le chèque.



Dès que j’aurai vu ce film, je te dirai ce que j’en pense.



C’était un grand lecteur ; aussitôt qu’il avait fini un livre, il en commençait un autre.



Une fois qu’on a goûté ces chocolats, on ne veut plus en manger d’autres.



Il a fallu tout ranger après que les derniers invités ont été partis.



Il est à peine rentré que déjà on l’appelle au téléphone

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